La semaine commence plutôt pas mal : service réduit le matin, ce qui me laisse deux heures de récupération avant de m'échapper vers treize heures dans la nature à la recherche du pin's. Pour corser la difficulté, j'ai décidé de sortir de ma zone de confort et d'enfin me conduire en vrai bonhomme, histoire de me challenger en mode entrepreneur sévèrement burné se balançant sans filet de spots en spots pas ou peu fréquentés...
Ce qui était une grossière erreur. En effet, l'eau est boulée, encore froide et les poissons ne sont pas dans les courants. En milieu d'après-midi, dans l'inavouable objectif d'éviter la bredouille, j'ai fini sur un spot archi-fréquenté mais qui, malgré tout, offre à qui sait le prendre, de quoi sauver les meubles.
Ne faisons pas inutilement frissonner un public captif d'un suspens haletant confinant au thriller psychologique. Oui, la bredouille a été (difficilement) évitée !!!
Par contre, les poissons de taille correcte étaient en RTT car j'ai eu beau m'attacher à affiner le pattern comme un vrai pêcheur vu dans le journal, j'en ai décrochés plus que je n'en ai sortis...
Encore une fois, ce sont les rotengles qui m'ont gentiment sauvé. Ils sont en pleine sortie d'hibernation, on dirait. Sale temps pour les larves qui passent à leur portée.
Quant aux perches, je préfère jeter un voile pudique sur leur participation à la fête. Aïe...
Finalement, ce retour n'a pas viré au désastre comme je l'ai craint au début de la sortie mais, soyons, je vous en prie, un peu plus honnêtes que Claude Guéant tâchant, à la barre du tribunal, de justifier ce petit virement de 500 000 euros provenant d'un compte lybien, et reconnaissons qu'on est tout de même à des années-lumière d'une pêche aussi réussie que, au hasard, celle d'hier...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire