Le retour du pêcheur de Prise Unique

On ne va pas se mentir, l'hiver, c'est long c'est froid,  c'est chiant. En ce moment, c'est vraiment la tasse pour trouver du temps pour aller à la pêche. Toujours la même histoire, la nuit tombe tôt et j'enchaîne les heures supplémentaires ; ce qui ne me donne pas assez de temps pour aller pêcher. Pour compenser,  évidemment,  je commande du matos de pêche. Sur aliexpress. En promotion.  Je suis un misérable. 

La formule démoniaque des trois articles en soldes achetés = frais de port offerts est un pousse au crime aux ressorts puissants. Il va falloir que je pêche plus souvent le brochet, moi. Bref, entre deux crises de consumérisme, je ne pêchais pas, blasé, usé, fatigué. Enfin du moins jusqu'à ce matin. En effet, j'ai fini par me décider à retrouver le chemin des rives...

La première surprise a été de constater les dégâts laissés par Caetano. Oui, ça date un poil, je sais, mais ça faisait quelques semaines sans que je sois allé à la pêche. Il y a des arbres brisés partout, c'est impressionnant. Ça ne doit pas peser bien lourd face à la catastrophe de Mayotte bien sûr mais c'est un indicateur de plus s'il en était encore besoin que le dérèglement climatique va avoir notre peau où que nous soyons.

Quant à la seconde surprise, elle s'est profilée sous la forme d'un rotengle géant qui a gobé mon Hair Jig maison alors que je rêvassais. Un coup de bol sans doute vu que ce fut la seule et unique touche de quatre heures de pêche sur trois rivières. Bredouille sauvée, rhume évité. Que demande le peuple à part tremper François Bayrou dans le goudron avant de le décorer avec des plumes, je vous le demande ?