Depuis mon retour des confins bretons, la chaleur avait eu raison de mes velléités halieutique. Disons le mot : c'était intenable. En ce vendredi après-midi, l'orage menaçait quand je me suis motivé avec ce qui me reste de vigueur pour aller vertement titiller les bass d'un bief proche. Le programme initialement des plus alléchants pour un pinseur farouchement buriné de ma trempe a malencontreusement tourné court devant les niveaux d'eau catastrophiques. Deux semaines sans pêcher le secteur, bien qu'il ait plu pas mal, suffisent manifestement pour le transformer en pédiluve à l'hygiène douteuse.
Dans ces conditions, les rares bass entrevus sont d'une paranoïa absolue. Impossible de les décider à mordre même en accumulant toutes les roueries du weightless le plus velouté. Bordel. Obligé de faire les fonds de boîte et de gratter les rares zones ombragées au One Up 2" Esfishing.
Voilà voilà... Au moins la bredouille est évitée au prix de la perte cruelle de ma dignité de bassman d'élite, snif snif... Mais par une sorte de miracle défiant la logique et les statistiques, sous une bouillée de nénuphars ayant connu de meilleurs jours, paf, une jolie perche me sauve du ridicule.
Ouf, malgré la chaleur, les perches avaient encore quelques ressources pour croquer de l'alevin. Pourvu que ça dure...
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