mardi 1 août 2023

Pinsage aoûtien me voici...

On ne change pas les bonnes vieilles habitudes du vieux briscard comme ça. On est en août, mois des congés payés, des claquettes-chaussettes et du mercato raté du PSG, il n'y a pas d'eau, toujours pas, non, et pour arranger le tout, j'avais un après-midi de liberté. Bon, que faire à part taper du pin's dans la rivière remontée à la dure avec le padawan dimanche dernier ? Rien, bien sûr.


L'objectif du jour est simple : aller le plus loin possible sur le bief en essayant de prendre des poissons un peu plus conséquents que ceux de la virée dominicale.


En ce qui concerne le volet "exploration", j'ai poussé assez loin pour arriver au bout du secteur exploitable. Immense déception, car il n'est plus pêchable au bout des quelques centaines de mètres supplémentaires effectuées par rapport au trajet de dimanche.

En effet, on finit par arriver sur un secteur plus profond, avec moins de courant et dont les berges sont encombrées de ronciers rendant le pinsage impossible.

En effet, le parcours ne contient que du pin's. L'eau claire est formelle. Il y a très peu de poissons fourrage (goujons, ablettes, alevins de chevesnes surtout) et je n'ai fait fuir aucun beau poisson en progressant dans le lit du cours d'eau avec la grâce d'un pachyderme pris de boisson.

Je crois bien que la répétition des étés caniculaires a eu des conséquences néfastes sur les poissons de cette rivière. Les perches y sont calibrées. C'est la même génération qui occupe tout l'espace.

Évidemment, je finirais par glisser sur le caillou de trop et par atterrir le cul dans l'eau en embarquant quelques litres dans les waders. Heureusement j'avais anticipé ce cas de figure et je m'en suis sorti sans perte de matos sinon de dignité.

Le leurre de la session, preuve de la difficulté de faire du poisson, aura été, de loin, le petit shad Tsurinoya aromatisé. Ce leurre souple gagne à être connu mais ça prend pas vraiment du spécimen non plus.

Finalement, cela n'aura pas été si simple que cela de prendre du pin's sur ce parcours. Je dois arriver à plus d'une vingtaine mais sans atteindre la trentaine, je crois. Même si j'en ai pris quelques unes sur le chemin du retour grâce à mon AR-S vaironnée.

Bref, ce parcours est difficile d'accès, super casse-gueule comme tout le bassin versant avec des algues dérapantes sur la moindre caillasse et ne contient que de la perchettes ou peu s'en faut. Dès que mon dos me fera moins souffrir, j'imagine pourtant retenter l'expérience car le succès n'est-il pas le fils caché du déni et de l'obstination ? Vous avez quatre heures...



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