Quoi de plus audacieux voire disruptif que de placer ce billet sous le signe de la poésie en rendant hommage à cette légende du trémousse de boule en costard à paillettes qu'était Cloclo (enfin pour ceux qui arrivent à distinguer le pédophile de l'artiste bien sûr) ? Bon, je vois que vous restez dubitatif mais c'est un titre facile, accrocheur et puis quoi merde, vous croyez que j'ai eu une journée facile ? Déjà ce matin, j'ai tenté un petit coup de pêche qui m'a vu fort lamentablement louper trois poissons. Grrrr, ma vengeance s'annonçait terrible à la débauche.
Je ne tarde pas à renouer avec le succès grâce à mon bon vieux Power Tail qui, malgré ses glorieux stigmates me faisant penser à ce joyeux drille de général Millán Astray, a encore son fan-club !!!
Malgré le temps orageux, ce n'est pas la super éclate sur ce spot où, jadis, il y a à peine cinq ans, prendre des dizaines de perches à chaque sortie ou presque était la norme. Je rate les deux premières attaques en surface mais pas la troisième. Aie, c'est vraiment pas gros...
On est dans le dur quand même car la fréquence des touches est ridicule... J'ai beau essayer divers leurres, c'est le stickbait Wixom qui frappe encore. Disons le mot, trois perches seulement en une heure sur le spot, c'est une catastrophe. Le coin est viandé dans les grandes largeurs, je ne vois que ça. Profitant indûment des derniers moments du jour, je remonte la rivière afin d'atteindre un autre "hotspot" du temps passé. J'y loupe un poisson au premier lancé. C'est bien parti donc, me dis-je avec cette emphase flirtant avec la présomption la plus abjecte qui m'a rendu si populaire en Corée du Nord avant que mon avant gardisme capillaire ne m'en fasse chasser comme déviationniste bourgeois à coupe mulet.
Heureusement que j'ai toujours mon Power Tail, bordel. Car sur trois cent mètres, il n'y a que lui qui m'offrira quelques touches. La misėre absolue, un désert, ce bief. Consternant quand je me souviens des cartons que j'ai pû y faire.
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