Pinsorama du vignoble 2 (mon astuce pour le litre de gasoil moins cher)

Oui, les plus évolués d'entre-vous l'ont subodoré à la lecture de ce titre madré. J'ai envie, en me jouant des algorithmes, de booster considérablement le taux de fréquentation de ce blog. Je sais, je sais, la méthode est peu honorable mais que voulez-vous, je suis d'une veulerie qui aurait pu faire de moi un assistant parlementaire de première bourre si j'avais un tant soit peu travaillé à l'école.

Trêve de billevesées, morbleu, passons aux choses sérieuses. Toujours mû par une rage silencieuse soutenue tant bien que mal par mes genoux cagneux, j'en suis encore à pinsoter à la décontracté du shad autour du chef-lieu de canton et, ma foi, je ne m'en sors pas trop mal, au moins du point de vue comptable.

Malgré le temps semblant enfin avoir décidé de devenir "de saison", j'empile les pin's au hasard des petits sentiers rivulaires tout en lorgnant d'un oeil aussi concupiscent qu'impuissant les postes de choix que la rive d'en face semble offrir avec une lascivité répugnante au moindre float-tuber à go-pro intégrée et pseudo se terminant originalement par "fishing" sur YouTube.

Qui a dit que l'esprit fantassin se perdait ? Mes pérégrinations m'apportent, sinon la paix de l'âme, au moins un abrutissement physique que je ne paie finalement qu'en menues douleurs articulaires pimentant mes insomnies propices à l'introspection. C'est tout bénéfice en somme. En Sèvre aussi.

Et si c'était la marche à pieds le secret du litre de gasoil moins cher ? Non, vous ne croyez pas ? En attendant, je ne suis pas passé à la pompe depuis pas mal de temps grâce à mon nouveau comportement.

D'ailleurs, cela n'a rien à voir ou du moins pas grand chose mais ces derniers jours, je n'ai pas croisé le moindre pêcheur sur les rives des rivières du coin. Il est vrai aussi que la taille comme qui dirait plutôt chétive des poissons qui mordent doit dissuader la plupart des Tartarins indigènes de braver l'ondée.