Les jours raccourcissent, les mines s'allongent, les décorations des futures fêtes tentent en pure perte d'égayer les rues principales des cités-dortoirs des environs, oui, c'est l'automne avec son cortège de misères. Poil à Bruno Lemaire. Las d'empiler les perchettes, j'ai essayé de changer de spot, engoncé dans mes waders à la saveur sauvage si j'en juge aux froncements de nez des humanoides croisés sur mon chemin. Disons-le sans tergiversation superfétatoire car j'ai l'habitude de parler franchement, sans détours inutiles ni circonvolutions stériles vu que je n'ai pas pour vocation de noyer le poisson afin de balader mon auditoire à grands renforts d'artifices rhétoriques odieusement spécieux, ça n'a pas été de tout repos.
En tout et pour tout, j'ai eu deux touches !!! Conclues positivement fort heureusement mais tout de même, c'est diablement peu pour le coin et la saison. J'ai la pénible impression soit dit en passant que partout dans le coin, je vais me retrouver confronté à semblable situation. Pas d'eau, pas glop.
Une touche par heure de pêche, on est loin des cadences infernales, sans compter que la taille des poissons pêchés n'augmente pas franchement même s'il y a un très très très léger mieux.
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