mardi 13 septembre 2022

Quand c'est leurres, c'est l'Eure...

Aujourd'hui, par un coup de chance, j'ai pu aller traîner un cocker récalcitrant au bord de l'eau et, ce qui n'est pas un mince exploit, réussit à survivre à ses traitrises abjectes se résumant essentiellement à tenter de me faire chuter dans la rivière après m'avoir ligoté les jambes avec sa laisse ou démarrer subitement en force afin d'inhaler plus avant la rare fragrance d'un excrément quelconque juste au moment où je suis fin prêt à placer un lancé millimétré dans le dos d'un chevesne sumotori. Cet animal est résolu à ma perte, j'en ai bien peur.


Entre deux pertes de contrôle de mon flegme légendaire, par une sorte de miracle, je suis parvenu tout de même à conserver des habits secs malgré la bonne volonté enthousiaste de mon canidé sournois. De plus, aussi étonnant que cela puisse paraitre, sur le parcours choisi pour les trois heures disponibles, j'ai pris du poisson sans vraiment me faire mal au pattern.


Au départ, j'avais pour objectif de tester mes montages Jika Rig maison dans les herbiers mais ma faiblesse m'a perdu. J'ai pris le chien avec moi et renoncé à pêcher en waders. Il ne me restait du même coup plus qu'un seul parcours à peu près envisageable, un spot très (trop) accessible pour que le chien reste un fardeau raisonnable (mais il a su forcer son talent au delà du tolérable, je tiens à vous rassurer définitivement sur ce point...).


Le seul endroit du parcours où mon Jika Rig a trouvé preneur a été l'aval d'un seuil où une fosse (tout est relatif cette année) abrite quelques beaux chevesnes et de rares perches dont voici un exemplaire coopératif.


Finalement, le hasard faisant bien les choses (sauf s'il se prénomme Eden et joue au Real évidemment), c'est un crankbait coulant encombrant ma boite depuis des lustres en disparaissant peu à peu sous la poussière qui a cartonné. Si j'ai décroché un fort joli chevesne grâce à lui, j'en ai pris un de taille correcte et surtout, il m'a permis d'enfiler les perches avec une régularité ahurissante pour un parcours aussi fréquenté et où d'ordinaire, les leurres durs ne prennent qu'un poisson ou deux par sortie. Gageons qu'il sortira plus souvent du banc de touche à l'avenir. Poil au tapir.




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