Le déconfinement bricoleur : éloge du Do It Yourself, patate !!!

Alors que tout mon matériel est éparpillé aux quatre vents, stocké sur les sites d'où usuellement je rayonne à la belle saison, la nostalgie arrive avec les premiers frimas, portée par le vent d'est annonciateur de longues journées au chaud. Autant, me direz-vous avec votre coutumière vivacité d'esprit qui me surprendra toujours, mettre à profit ces moments pour envisager de créer quelques objets pratiques pour des sorties futures. Hélas, ne disposant ni de balcon ni de jardin, encore moins d'un lieu clos où entasser mes multiples outils et travaux en cours, je me vois contraint d'attendre le printemps avant d'envisager de me remettre au turbin.

Un superbe exemple de reprise individuelle d'un concept largement décliné et copié par les marques.
Ou comment adapter un leurre à ses propres besoins en en captant l'essence sans en pervertir l'esprit.

Mais cela ne m'empêche pas de farfouiner à droite et à gauche tel un chien relevant d'une truffe avertie le taux d'urée de ses congénères entre la rue Michel Platini et le Square Maurice Chevalier. Ainsi, par le truchement complice de moult réseaux sociaux dévoilant la créativité de gars vivant dans des pays lointains, je suis en train de me constituer une masse de documentation qui devrait me donner de quoi me distraire les jours sans pêche...

Le micro Spark Shad artisanal. Un petit truc qui ne devrait pas rester longtemps intact face aux bass.

Ne vous inquiétez pas. C'est cyclique chez moi. Dès que je bénéficie de plus de 100 jours d'ITT ou de trois mois de fermeture administrative de la pêche, je me prends pour le Thomas Edison du torgnolage en série de chevesnes amoindris. C'est incurable et d'autant plus injustifié que j'ai déjà sur le feu dans des boites rangées hors de portée de confinement des dizaines de leurres en kit à terminer de monter, peindre, vernir, bref je suis un velléitaire contrarié. A la seconde où je pourrais aller récupérer mon souk, croyez bien que le stock de cuillères va grimper plein pot. Ce n'est pas comme si j'en manquais, remarquez... 

Ce qu'il y a de terrible dans le bricolage, ce sont les mecs qui en font trop. Tu vois bien de quoi je parle, tout à fait le genre de gars qu'on embauche pour une cabane à jardin et qui te sort le Taj Mahal... 

Tout ça pour dire que confinement ou pas, ma volonté de concevoir et infliger au monde des petites créations-maison n'est pas érodée. Attention les yeux, ô foule incrédule, nous ne sommes qu'aux débuts de la saga !!!