vendredi 31 juillet 2020

Marchons, caniculaires...

Sous mon dérisoire rempart de tissus moins épais que le compte-épargne d'un SDF moldave, étouffé à la subtile par cet ustensile douteux fabriqué à la chaîne par des Ouïghours enchaînés et alors que j'erre de terroirs asséchés en savanes inhospitalières, la mine en berne au milieu de milliers de badauds inconscients, je n'en pense pas moins mais je n'en dis rien car de toute façon, tout le monde s'en fout vu que tout va bien et que c'est pas parce qu'il y a 4 régions en rouge écarlate qu'il faut gâcher les vacances de Monsieur Bulot (je dis ça pour le QI, les connaisseurs apprécieront). La Bien Pensance sanitaire, ça va cinq minutes !!! On ne va pas plomber le PIB pour quelques dizaines (centaines ?) de milliers de morts qui seraient décédés un jour ou l'autre de toute façon. Le dernier éditorial de Challenges est formel là dessus...

Un mini bass de canicule...

C'est vraiment une période flirtant avec le surréalisme que nous vivons. Tous les indicateurs locaux comme internationaux montrent que l'épidémie ne se calme pas mais on fait comme si tout en imposant, conseillant, réfléchissant à des mesures de protections qu'on sait par avance inefficaces. Si le "light" marchait lors des pandémies, ça se saurait depuis le temps... Aujourd'hui, le gouvernement a fait connaître aux soignants qu'ils devaient à titre individuel constituer des stocks de masques pour trois semaines afin d'anticiper une pénurie globale devant intervenir entre fin septembre et mi-octobre... Non, ce n'est pas un bruit de chiottes ni une antienne complotiste de plus. C'est signé de la main de "Monsieur Covid" alias Jérôme Salomon et c'est frais de ce matin. 


C'est donc confirmé : le pangolin est plus fort que le blaireau. Avant la fin de l'automne, on sera reparti pour un coup de tourniquet. Youpi. En attendant, je me dois de continuer en cherchant de rares points d'eau au beau milieu des champs irrigués à grandes eaux sous un soleil de plomb... La seule chose à peu près positive, c'est que je bouge pas mal et peux donc un peu pêcher des terroirs différents mais dont le seul point commun reste le manque de flotte. Petits bass par ci, petits aspes par là, cahin-caha, je trouve encore quelques poissons mais ça va finir par se tasser...


Bref, on a encore à se traîner en suant comme des porcs au sauna pour finir un été caniculaire aggravé par l'inconséquence productiviste de certains abrutis déjà à se presser dans les couloirs du ministère en couinant pour un impôt sécheresse... Tout ça pour se retrouver confinés lorsque les rivières reprendront des couleurs... Chienne de vie, tiens !!!




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