samedi 19 janvier 2019

Nouveau départ...

La crue passée, la rivière redevient pêchable.

A chaque nouvelle année qui débute, nous sommes remplis d'une volonté farouche d'en finir avec notre routine crypto-carcérale, nos mauvaises habitudes alimentaires, bref, nous rêvons à l'instar de Staline de voir naitre un homme nouveau des décombres de notre vie passée. En règle générale, cette ferme résolution ne dépasse pas le stade de l'aimable gaminerie passagère. On reprend vite le chemin tout tracé du conjugal contraint, du paquet de 20 "nuit gravement à la santé" et du sandwiche knacki-chips-mayo devant un PSG-Guingamp de haute volée... On noie son Grand Soir dans le Ricard.

Le premier poisson de 2019 : une espèce noble reconnaissable entre mille^^.
Mais 2019, l'Année du Neuf si j'en crois l'horoscope chinois de Pont-à-Mousson, échappe à l'inexorable renoncement. Sans vouloir plus que décemment me répandre sur les soubresauts de ma vie personnelle, les choses, comme le chantaient les Byrds en reprenant Bob Dylan, sont en train de changer...




 Un petit coin de verdure figé par les rigueurs hivernales.

Finie la morne résignation qui me faisait accepter un quotidien sans éclat, frappé du sceau infamant du pinsage. Place à une lutte sans merci pour une place au soleil. Non, rassurez-vous, je ne vais pas me mettre à la compétition ni tapiner pour une tenue de sponsorisé. Même dans la tempête, sous les déferlantes, je tiens le cap, agrippé à la barre, la rage bien calée au fond de mon slip Guy Cotten (aie, ils vont peut-être se rendre compte, non, Patron, vous croyez ?^^).


Le premier joli poisson de 2019 : un plantureux roturier comme il se doit.
Bref, de nouveaux horizons vont s'ouvrir pour votre mythomane atrabilaire compulsif préféré. Après Benjamin Griveaux, d'accord, mais je comprends votre préférence : c'est vrai que le type qui arrive à citer Maurras en disant que c'est du Marc Bloch, il arrive à réconcilier tout le monde, à commencer par la Milice et la Résistance. Chapeau, je m'incline respectueusement. C'est aussi à ce genre de pantalonnade marquant bien la cuistrerie des petits marquis qu'on discerne que les temps changent...


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