En fin de matinée, j'abandonne la rivière basse et enherbée pour rejoindre mes complices présumés au bord d'une des innombrables rigoles du bayou maraîchin. Une fois n'est pas coutume, j'arrive en avance. Du coup, j'ai le temps nécessaire pour prendre la température du coin : il fait chaud malgré le vent soutenu, l'eau n'est pas d'une limpidité excessive et à priori, les bass du bief ne souffrent pas d'obésité.
Le décor est planté, nous enquillerons sans faillir les petits bassounets toute l'après-midi en en décrochant encore plus. J'en ai pris à l'AR-S, évidemment, à la mini-écrevisse Fish Up (quelle surprise...) et au mini spinnerbait maison, ainsi qu'un chevesne à l'AR-S customisée d'un trailer blanc en marabout. Youpi.
En toute fin d'après-midi, j'ai quitté mes comparses pour tenter une incursion sur la grande Sèvre. Là aussi, malgré une augmentation substantielle de la taille des bouchées proposées à son aimable clientèle, votre serviteur n'a pas connu un succès aussi unanime qu'il était en droit de l'espérer.
Rien à faire. Le vent n'a pas molli et les gros n'étaient pas de sortie par cette veille de pleine lune. Seule consolation, le Ned Rig m'a rapporté quelques poissons au moment où je commençais à douter.
Et, comme par hasard, au bout du bout de la journée intensive, alors que je rassemblais péniblement mes ultimes forces pour me décider à reprendre le chemin du retour, je décroche en série trois jolis bass, pas des monstres mais assurément beaucoup plus gros que tous les autres, et me fait couper par un brochet. En Ned Rig. Il n'y a plus de respect de nos jours, scrogneugneu...




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