jeudi 8 mai 2025

Le palmipède se rebiffe, épisode 235

Aujourd'hui, alors que je tentais une fois encore de ranger (sans finir ignominieusement enterré vivant sous une avalanche de boites Plano remplies de vieux leurres n'ayant pas vu l'eau depuis 2002) mon espace pêche, un besoin soudain m'est venu. Celui de me donner en spectacle, le cul sur une bouée, devant tous les randonneurs disponibles en ce jour férié. Une fois encore, vous vous en doutez, je ne suis pas passé loin d'une catastrophe. Après avoir sans surprise surchargé le float-tube de dizaines de pochettes de leurres souples, d'une grosse boite de têtes plombées et d'une autre de leurres de tous styles, j'ai embarqué résolument ma bonne vieille canne chinoise ML afin de poncer avec application un bief bien connu de la Sèvre nantaise. Sauf que... Pour mon malheur, le bief est encore en eau, il y a pas mal de courant et, surtout, le vent, ce polisson, soufflait dans le sens du dit-courant. Bordel.


 

Je ne vous ferai pas l'insulte d'entrer dans les détails mais sachez que j'ai souffert. Surtout que le soleil qui m'avait un peu poussé à tenter le diable s'est caché en quelques minutes, juste après que j'ai décroché deux bass, comme par hasard. J'ai fini avec une crampe maousse derrière la cuisse droite avant de dérouter le corps médical en affolant mon nerf sciatique gauche. Un exploit, je vous dis !!!


Bon, au bout d'une heure et quelques, j'ai mis palme à terre, rangé le float-tube dans la Bredouillemobile et c'est à pieds que je m'en suis allé gaillardement éviter le capot grâce à un de mes micro-spinnerbaits maison orné d'un petit shad Lurefans tout mignon qui prenait la poussière de manière assez injuste. Sur ce, je n'ai pas insisté avant de donner mon reste, tant j'étais flageolant de la rotule. Bref, une bredouille évitée mais un refroidissement assez abouti dans son genre, vous pouvez me croire sur parole.

 


 

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