vendredi 2 mai 2025

Je suis trop vieux pour ces conneries

Quelle brillante idée que de décider sur un coup de tête, alors que la température affiche un impitoyable 26° à 13 heures, d'aller descendre un parcours peu profond mais ô combien glissant, n'hébergeant pas le moindre bass capable de se goinfrer en plein cagnard et déjà assez difficile en temps ordinaires. Oui, ce n'était pas l'idée du siècle, ce qu'une gamelle douloureuse m'a rappelé au tout début du périple. Quand Jack London rencontre Benny Hill. Je vous passe les détails les plus scabreux comme cette folle équipée à travers ronces & orties à la recherche d'un raccourci illusoire. Par contre, j'ai dû me résoudre à utiliser un bâton de wading (un bio trouvé sur place), quel soulagement !!!

Finalement, j'ai passé toute l'après-midi à suer comme un porc en m'escrimant avec une réussite assez médiocre, voire pire, sur les chevesnes du bief qui avaient tous la gueule fermée, ces cons là. J'en ai rarement chié autant pour si peu de résultat. Même si, par miracle ou presque, j'ai fini par décrocher deux chevesnes dont un énorme sur mon Phoxy Minnow Jointed de chez Blux, la pêche n'était pas miraculeuse.


Non, ce n'était pas la fiesta du cabot rural. Seul un euphorique m'a sauvé de la bredouille, encore une fois sur un leurre Blux mais la fameuse AR-S en 2 grammes, ma précieuse. Diantre, que ce ne fut pas simple.


Quatre heures de marche forcée, à enchaîner les glissades non maîtrisées avec réceptions musclées sur le coccyx, non merci, sans façon, je crois qu'on va arrêter les frais. La prochaine fois, je crois que je vais sortir le float-tube plutôt, quitte à ne pas prendre grand chose, on va essayer d'éviter la fracture ouverte.
 

 

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