À l'exemple du regretté Oscar Wilde, il semblerait que je ne connaisse qu'un moyen de faire face avec énergie à la tentation et c'est malheureusement trop souvent d'y céder. Ainsi, alors que j'avais un train à prendre en fin de matinée, je suis descendu subrepticement une petite heure et demie au bord de l'eau afin de satisfaire au rituel sacré de l'ouverture, ne serait-ce qu'à dose homéopathique.
Celle-ci ne restera pas dans les mémoires comme un grand cru mais, malgré deux coupes de brochet vraiment surprenantes sur ce secteur (il y a dû y avoir un alevinage de sagouin ou alors je connais un ministre de l'Intérieur vendéen de petite taille qui va devoir s'intéresser vite fait à la musicologie aborigène), j'ai, grâce à mes premières perches depuis longtemps, évité de finir bredouille.
Par contre, il pleuvait assez dru pour que ça devienne un poil pénible sur la fin. Du coup, j'étais tout seul sur le parcours. On verra si ces prochains jours,ce sera la même limonade. Au final, je n'ai croisé qu'un vifeur affublé d'un morphotype accablant tournant vainement en C15 marron à la recherche d'une place de stationnement à moins de dix mètres du poste convoité et les habituels wannabe-sponsos d'une amabilité relative, si vous voyez le genre ? Ceci dit, je ne suis pas resté suffisamment longtemps sous l'ondée pour dresser un tableau exhaustif de la fréquentation rivulaire non plus.
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