Pour cette dernière journée avant l'éventuelle réélection du Connard en chef et les menus désagréments qui risquent d'en découler, je suis parti en début d'après-midi pour une virée écourtée au bord de l'eau. En effet, la sonnerie de mon téléphone a retenti alors que je prenais mon essor. Retour à la mine à 16h30. Arf. Du coup, il a fallu se dépêcher car cela ne me laissait plus que deux grosses heures pour faire le zouave.
Heureusement, contrairement à certaines sorties, je rentre dans le vif du sujet d'entrée de jeu : petit hameçon texan, chevrotine pincée et ça paie vite tant la rivière est basse et claire. Finalement, pour une fois, depuis une semaine, je ne vais pas me plaindre du brouillard tenace et du ciel bas. En plein soleil, je crois que la bredouille aurait été garantie.
Mais aujourd'hui, heureusement, j'arrive à prendre quelques perches sans trop de difficultés. C'est appréciable après ces journées grisâtres et froides passées à galérer pour une touche ou deux.
Cela faisait trop longtemps que j'avais mis de côté cette pratique. Ce petit montage basique passe partout au final, tout spécialement dans les débris des bancs de nénuphars et on en laisse très peu au fond, en tout cas, beaucoup moins que de têtes plombées classiques.
En deux heures, j'ai pris une quinzaine de perches, certes pas énormes, mais si on prend en considération les maigres pêches depuis mon retour du marais, je ne peux m'empêcher d'éprouver une certaine auto-satisfaction proche de la fatuité béate d'un type portant une cravate assortie à sa casquette de base-ball.
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