jeudi 7 novembre 2024

Perchettes partout, lunkers nulle part

Malgré les apparences, il n'y a pas que le hair jig maison qui parvienne à égayer les rares moments de liberté que m'offre avec réticence une existence vouée depuis si longtemps à la morosité. Oui, parfois même,  j'ai comme une envie de me rebeller contre le train-train et une force irrépressible me pousse à me livrer à des dingueries de ouf dans sa tête comme dirait un ado coiffé comme un brocoli graisseux qui voudrait faire des phrases entre deux épisodes de violence routière en motocross. 

Ainsi, je suis retourné sur un des spots ventrachous sur lesquels je me suis défoulé au Tanta durant la fermeture administrative de la pêche du brochet cette année. Autant vous le dire, quand je passe à côté durant la semaine, il est bien rare que je n'y vois pas un ou plusieurs pêcheurs en action. On peut se garer à proximité.  Ceci expliquant cela comme le disait si bien un regretté commentateur sportif aux fulgurances géopolitiques inégalées.

Le froid règnant depuis maintenant deux semaines a fait vaciller les volontés des chevaliers de la gaule. Personne n'y taquine la perchette. Il faut bien avouer que l'ambiance n'est pas des plus torrides non plus.

Pourtant en m'appliquant un minimum,  quelques perchettes ont répondu présent. On est très loin des pêches de jadis sur ce secteur mais bon, c'est toujours sympa d'éviter la bredouille. 

Le seul bémol à mon avis restera le manque d'efficacité du montage Carolina.  Une seule perche. Damned. Finalement,  il fallait rester dans le basique : tête plombée, petit leurre souple.


On verra ce que nous réserveront les prochains jours mais j'ai fermement l'intention de profiter du week-end prolongé pour tenter de sortir de ce cycle déplorable de l'addiction à la perchette boulimique. 



J'ai quelques pistes...



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