Au terme d'une nuit torride passée à essayer désespérément de me rafraîchir, je n'avais pu dormir que quatre heures. J'étais donc debout avant l'aube, prêt à m'en aller titiller les poissons d'en bas de chez moi (étant donné que la journée s'annonçait caniculaire, autant s'éviter un retour périlleux). J'avais évité le secteur depuis un bail et comment dire ? Il y a plus beaucoup d'eau !!!
D'autant que le peu d'eau qui reste est envahi par les herbiers. Mais fort heureusement, il reste encore quelques kiki bass pour me sauver de la bredouille.
On sent que le Dieu Maïs a exigé son sacrifice annuel, n'en déplaise aux "dénis oui-oui" du nord Vendée (private joke).
Entre 6h45 et 7h30, je prendrais 6 bass et 1 perche. De 7h30 à 8h30, je n'ai pas eu la moindre touche.
Je ne sais toujours pas si l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt (j'en doute même fortement car les éboueurs et les boulangers ne sont pas les maîtres du monde) mais en tout cas, aujourd'hui, c'était bien le seul moyen d'éviter la bredouille.
J'ai de façon, disons-le, assez obstinée pêché majoritairement au leurre de surface pour... Deux attaques timides loupées d'un micro bass et d'une perchette écervelée. Ça fait pas riche.
Car au final, c'est le petit leurre souple qui s'est révélé le moyen le plus efficace de stimuler l'agressivité des derniers pin's survivants du secteur.
On est pratiquement mi-août et j'ai la désagréable impression de n'avoir pas commencé à pêcher "sérieusement" cette saison, vu que je n'ai pas encore vraiment pêché en Loire ni en mer. Va falloir qu'il se secoue, Pépère...
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