vendredi 23 août 2024

Au pays des perchettes

Quand on a été contraint à une brève abstinence, compensée toutefois par un peu de bricolage préventif,  on se doit de choisir avec précision l'endroit où on va de nouveau poser ses pieds afin de réussir son retour aux affaires.

Le lieu idéal pour un come-back en douceur est tout trouvé. J'ai plein de petits bricolages à tester, il me faut pléthore de perchettes consentantes. Par contre, le niveau d'eau est une fois de plus dramatiquement bas. La crise est structurelle. On va dans le mur. Écœurant. 

Les poissons se retrouvent donc concentrés sur quelques zones précises plus oxygénée (tout est relatif...) ou plus profondes. J'en profite pour tester mes Hair Jigs maison. Avec un succès relatif car la taille de leurs hameçons est peu en rapport avec celles des perchettes du cru.


En effet, l'ambition m'a aveuglé. J'ai vraiment choisi des leurres un tantinet volumineux pour les populations indigènes...


Vu que je suis là et que je n'ai plus le temps de changer d'option, autant insister en pratiquant quelques tests amusants et instructifs comme, au hasard, "combien de perches peut prendre un Easy Shiner avant d'être hors-service ?"


La réponse, scientifiquement parlant selon des méthodes approuvées par l'institut Bogdanoff, est 9 pour le rose (la neuvième petite coquine ayant totalement avalé le leurre) mais seulement 8 pour le Ayu. Étrange...


Quand on constate qu'un Easy Shiner 2" prend de faux-airs de Big Baits, on peut se dire que l'heure est grave.


Finalement, cette sortie pinsophile en diable s'est soldée par la prise d'une quarantaine de perches allant de petites à... Très petites.


Rien à même de justifier la Une de Predators le journal des Pêchors mais un retour au bord de l'eau tranquille, sans bredouille et avec un succès pour les bricolages récents. Ça va, on a connu pire.




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