dimanche 16 juin 2024

Un dimanche après-midi pluvieux mais riche en prises

Ça n'a plus l'air d'étonner personne mais la saison des pluies semble avoir une certaine faculté à s'éterniser sur la façade atlantique. Depuis le mois d'octobre dernier, j'ai du mal à me souvenir d'un épisode stable de beau temps. En ce dernier dimanche de printemps,  la règle ne souffrait pas d'une exception et c'est sous la caresse d'une ondée vigoureuse que je m'en suis allé montrer un peu aux pin's autochtones de quoi je me sentais capable malgré mes rhumatismes, scrogneugneu !!!

Jusqu'au dernier moment, j'avais hésité entre la grande ou les petites rivières. Je commence finalement par la grande et là, pas glop, le courant est fort, l'eau commence à se teinter et, bien que le spot soit peu profond, les silures sont en activité. J'y prends un chevesne à la Mepps Aglia numéro un dorée avant de me replier sagement sur une des petites rivières du secteur. 


Sans même prendre le soin de changer de cuillère,  je pilonne le secteur et... Je prends coup sur coup trois autres chevesnes dont un très costaud.


Costaud à un tel point d'ailleurs que j'ai cru à un brochet pendant les premières secondes du combat. Rassuré sur l'évolution de la sortie, j'en profite pour divaguer de bras secondaires en radiers foireux sans prendre quoi que ce soit tout en changeant de leurres à tout va.

Sauf qu'à un moment donné, je finis par me reprendre et à remettre au bout de la ligne la Mepps numéro un dorée "qui marche".

Bien évidemment, devant ce succès effarant, je prends la mauvaise décision qui s'impose et m'en vais naïvement sur un spot qu'on m'avait affirmé rempli de grosses perches peu farouches. Pure manigance ! La rive porte tous les stigmates d'une fréquentation assidue ainsi que les traces de passage de C15 confirmant ainsi mes soupçons quant à la qualité des usagers. C'est donc le moral en légère baisse que je change de coin en me disant que ce serait pas mal de prendre une perche. Hélas, les rares que je croise se décrochent toutes. Et c'est en grattant soigneusement les bouillées d'héritiers après avoir pris l'élémentaire précaution de monter un bas de ligne en titane qu'un brochet honorera mon petit shad Fox Rage d'un coup de gueule rageur. Un doublé de brochets ? Mazette, c'est pas tous les jours par ici...



Me sentant de nouveau en veine, je pousse, les genoux au supplice, jusqu'à un micro-spot accueillant de la perche. Changement de leurres  : un Little Spider Keitech sur une Tête plombée de deux grammes et lancé au ras de la berge. Un, deux, paf !!! Poisson. Un violent. Oh une perche énoooooorme. Et là c'est le drame. Au moment du ferrage, le fil s'est pris dans des branches, la perche revient vers moi, le fil se détend... Naaaaaaan !!! "Putain de merde de Ciotti de tes morts" aurait déclaré l'individu avant de disparaître en hurlant, tout nu, dans les bois. Non, je plaisante. Je sais garder mon sang-froid. Je relance sur le même spot en me disant pourquoi pas, sur un malentendu...
 

Oh oui !!! Ça, c'est de la touche !!! Encore un gros chevesne sous la pluie. Comme quoi, hein, ça vaut le coup de se mouiller. 



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