mardi 25 juin 2024

Semaine mondiale du Tardigradisme

Ce silence hebdomadaire a plongé les foules dans l'angoisse, les places boursières dans la tourmente et les candidats de téléréalité dans l'exégèse du Bescherelle tant ma prolixité était devenue une référence routinière. En effet, suite à divers évènements socio-professionnels, la semaine suivant ce dimanche somptuaire s'est révélée un tantinet pénible. Lundi de bon matin, sous une pluie taquine, je m'en suis allé explorer de nouveaux coins sur une rivière du secteur. La bredouille a été évitée de peu grâce à un chevesne compatissant et amateur de Shad 62 WXM coloris grémille. Mais le drame lui, j'y ai eu droit en perdant deux leurres fétiches, mon micro spinnerbait WXM coloris perche ainsi qu'un spintail Konger. En accrochant au fond le spintail Konger, le pire est arrivé. Le scion de ma petite canne chinoise Strive, compagne de bien des triomphes halieutiques en milieux altérés a fini dans le courant et est définitivement perdu. La sortie a donc été fortement écourtée...

Rongeant mon frein toute la semaine entre boulot et orages, j'attendais vendredi pour enfin retourner pinser d'importance au coeur du Maillochistan historique mais la tardigradite veillait au grain. Alors que des pluies diluviennes rabotaient les Alpes, emportaient les voitures espagnoles à la mer et que les hameaux isérois finissaient sous des tonnes de caillasses baladeuses, nous aussi, rudes baroudeurs des conches perdues de recherche, avons eu droit à la donne météo catastrophique.



Pour préserver leurs céréales bourrées d'OGM, nos amis rougeauds ont fait ouvrir à fond les pelles du marais, provoquant la ruine par assèchement de la ponte des amphibiens et des poissons et provoquant l'exode massif des écrevisses de Louisiane vers les endroits encore en eau...

Le résultat en a été la destruction des herbiers de bordures (c'est que ça mange, ces petites bêtes là...). Faut pas croire. Donc il n'y a quasiment plus de caches pour les alevins de l'année. Ce qui promet pour les années à venir de chouettes trous dans la pyramide des âges de bien des espèces...

Le côté positif de la chose, s'il faut en trouver un, c'est que les poissons carnassiers ont à manger pour un moment. Le côté moins positif, c'est qu'on prend beaucoup plus d'écrevisses aux leurres que de poissons.


Trois jours à chercher le pattern en eau boulée ne nous ont pas remonté le moral, loin s'en faut...

Et pour couronner le tout, je reviens sur mes terres pour constater avec lassitude que les rivières sont encore en crue. Depuis 9 mois, j'ai perdu le compte mais de l'avis général, c'est du jamais vu. Enfin... Pour l'instant, je le crains.






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