Toujours enfoncé dans ce petit hiver nucléaire fort avenant si on éprouve intérieurement une crainte de l'ensoleillement, je me suis levé à l'aube afin de défier la bredouille, le froid et d'éventuelles averses. Effectivement, exprimé en ces termes, ça ressemble plus à une décompensation psychique qu'à un moment de loisir mais bon, que voulez-vous, on est presque en juin alors autant essayer de se convaincre que le printemps est arrivé youkaïdi aïda.
Longeant peu rassuré les ruines cyclopéennes qui ont fait la renommée infernale des environs, j'ai la surprise de faire peur à un chevreuil avant d'arriver au bord de l'eau. Là mon enthousiasme décline un tantinet car l'eau n'est pas encore assez éclaircie à mon goût.
Heureusement, j'ai emmené quelques leurres d'un coloris adéquat et c'est un chevesne frétillant qui me sauvé la mise d'entrée de jeu, avant que le pessimisme ne me saute sur le râble.
La performance était odieusement duplice, hélas, car au bout d'une heure de patauge dans le bouillon, je n'ai pas vu le moindre poisson supplémentaire. Il me faut donc me déplacer jusqu'à un autre endroit pour en premier lieu décrocher un brochet surprise, puis prendre une petite perche au Curly Tail Supercontinent.
Le temps est détestable, il fait gris, le vent est glacial. Franchement, il m'a fallu une force mentale hors du commun pour garder confiance et, enfin, reprendre un chevesne grâce à min petit shad Zman revenu dans la rotation à la faveur d'un rangement de mes affaires.
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