On prend les mêmes et on recommence. Malgré le prix du carburant qui crève les plafonds, je suis retourné à la pêche. En même temps, vu l'efficacité de la couverture anti-missile de l'OTAN avec un drone soviétique vintage des Seventies capable de traverser toute la Hongrie et de se crasher en Croatie sans que personne s'en rende compte avant l'impact, les frappes russes qui commencent à flirter avec la frontière polonaise ainsi que l'audace subite des Iraniens qui envoient des missiles à la douzaine sur le consulat américain d'Erbil, j'ai comme qui dirait l'intuition que j'ai plutôt intérêt d'en profiter de ces petites escapades se voulant un tant soit peu bucoliques avant la guerre mondiale.
Pour corser un peu l'équipée, j'ai choisi de pêcher en ville, au hasard des rues d'une sous-préfecture arrosée par une première catégorie. On est certes loin de l'image d'Epinal de la pêche à la truite mais que voulez vous, on a pas tous le Montana à portée de Kangoo...
C'est sous une pluie battante que j'entame les débats en proposant aux truites locales le même menu qu'hier, à savoir la cuillère Blux. Elles semblent décidemment apprécier ce petit truc. J'en prendrais finalement quatre autres sans compter au moins le double de décrochées (dont une énorme que j'ai prise pour un brochet à la touche). Je finirais par une truitelle en pleine phase alimentaire.
A part ça, j'ai fini évidemment trempé jusqu'au fond du slip selon la formule consacrée, trainant un Youki fumasse et dégoulinant. Heureusement, j'ai pu prendre comme prétexte pour abréger nos souffrances les conséquences de la pluie drainant les eaux usées vers la rivière et troublant peu à peu sa clarté originelle.
Bref, une petite sortie abrégée, un peu plus d'énergie fossile non renouvelable cramée mais quelques truites piquées malgré tout. Je n'en demandais à dire vrai pas plus en ces temps troublés.
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