mardi 30 octobre 2018

Certains poissons comptent plus que d'autres...

Pour mon retour sur mes terres, j'ai été particulièrement gâté par le sort. N'ayant que 3 heures de liberté pour défier la bredouille, j'avais sélectionné tout un tas de leurres souples, des plombs-palette et drop-shot, des balles, bref l'attirail parfait pour gratter les caillasses à la recherche de la perche de taille intéressante… Sauf que rien ne va se passer comme prévu. L'eau est claire. Vraiment. Une satanée piscine au fond tapissé de feuilles mortes. Aie. Rien ne bouge dedans. Au bout d'une heure de patauge, le bilan est maigrelet. Pas un poisson entraperçu. Seule une Mepps n°2 trouvée dans la vase de la rive m'a redonné un bref instant le sourire…

Je change donc de coin et tente de remonter quelque chose d'un courant de bordure d'ordinaire fécond. Sauf que là, c'est vide de chez vide. Zut. Le temps m'est désormais compté. Plus qu'une petite heure avant de rentrer : la bredouille guette. Misant tout sur un dernier spot, alors que je n'ai emmené qu'une canne MH (le genre d'erreur fatale que j'aurais du apprendre à éviter pourtant depuis le temps…), j'y arrive en fin de marée descendante. Arf, c'est pas bien profond. Mais c'est suffisant pour que j'y enregistre mes premières touches : j'y décroche en Carolina un gros rotengle puis me fait couper en dropshot par un brochet pas énorme mais vigoureux amateur éclairé de larve de libellule aliexpress… Bon sang, je ne vais quand même pas faire capot, faut que je trouve quelque chose. Une chasse d'aspe va m'y aider. Mû par une inspiration confinant au divin, j'invente le "Carolina Spinner" pour lancer assez loin. Bon, on va rester factuel : je bloque une balle de 9 grammes devant la Mepps récupérée dans la vasouille et je la patate en force. Et là, hop-là, une perche puis un aspe me permettent de rester digne & propre dans l'adversité. Il y a pas à dire : certains poissons comptent plus que d'autres… 




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