dimanche 2 septembre 2018

Non, vous n'aurez pas (autre chose que) la liberté de pinser...

Après mes "exploits" de jeudi s'étant brillamment conclus par une quasi-luxation du genou gauche et une déchirure au biceps droit tant jouer l'équilibriste sur les rochers algueux relève de la haute voltige, j'avais plus ou moins décidé de me reposer ce week-end, d'autant plus que la semaine à venir s'annonce intensive… Mais après 90 minutes à contempler la prestation funambulesque d'Arsenal face aux promus gallois, il était temps de brièvement m'aérer...

Quand on en est réduit à sortir les têtes plombées 1/32 oz pour décider les perchettes, 
on subodore déjà que la pêche va être tout sauf facile^^...

Pour le peu de temps disponible, j'ai paré au plus pressé et me suis rendu sur un petit spot bien connu mais que je pensais à priori raisonnablement délaissé depuis deux mois au moins par les autres pêcheurs tant les niveaux d'eau y sont bas. Hors de question d'y faire un carton de tête de gondole halieutico-mythomano-publicitaire bien sûr. Mon objectif restait fort modeste : prendre quelques pin's en ultra-léger et marcher un peu dans la nature.

Le T-Pivot Jackon, un véritable attrape-poisson à manier avec précision...
 Car pour être bas les niveaux, ils sont bas. Saperlipopette. Je me retrouve obligé de "gratter" les "fosses" (de 30 cm de profondeur…) pour prendre mes premières perchounettes. Pour couronner le tout, au bout de quelques dizaines de mètres en aval, la rivière est nappée en surface de filets d'un vert fluo peu ragoûtant. Aie, aie, aie… Je dois retourner sur mes pas, ne prenant qu'un chevesne minuscule au passage tout en faisant peur aux gros grâce à mon ombre portée vu que j'avais le soleil dans le dos...

Heureusement qu'elles sont là, les petites perches...

Quelques kilomètres plus loin, en traversant une forêt d'orties, je termine la sortie sur un hot-spot que je ne pratique qu'avec modération et en toute discrétion car d'ordinaire, il y a toujours un beau poisson à y faire. Là aussi, l'eau y est tellement basse que je suis surpris au premier lancé par la touche brutale d'un gros chevesne que je décroche instantanément… Arrgh… La messe est dite. J'ai beau insister et changer de leurres, les chevesnes ont déserté l'endroit pour la soirée grâce à ma balourdise.

Une explication rationnelle au taux de touches loupées… La taille des monstres.
C'est la cuillère-vintage qui, une nouvelle fois, me redonnera sinon le moral mais au moins le sourire en leurrant les quelques zébrées survivantes du lieu. La taille moyenne a sérieusement baissé pendant l'été. Comme les niveaux d'eau, dites-donc. Est-ce qu'il pourrait y avoir un quelconque rapport ?


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