À l'issue d'une semaine d'arrêt de travail, il était temps de retrouver les rivières du coin et, surtout, d'essayer la canne L de voyage que j'avais reçu pendant que j'agonisais pépère. Première constatation : oh punaise...
Le niveau a bien morflé. Il faut dire qu'entre l'arrosage non stop des milliers d'hectares de maïs en amont, la vague de chaleur record et 200 000 métalleux et quelques à refroidir à la lance à eau, on est pas vraiment dans le cycle écoresponsable dans le secteur. Fun fact : la Sèvre nantaise est translucide en amont du site du Hellfest. Mais elle est teintée, marron même, en aval et sent un peu. Bizarre... Mais qui suis-je pour insinuer de telles incongruités ? Bref, il n'y a plus d'eau. Quant à la fameuse 5 brins 2-8 grammes, elle risque fort de se révéler un poil trop raidasse à mon humble avis pour les farios, pitête même pour les perchaudes. Certes, elle ne m'a coûté que 30 euros. Mais ce n'est pas l'achat le plus judicieux de ma morne existence de consommateur bafoué.
Cependant, comble du raffinement, c'est avec une AR-S Blux de deux grammes que j'ai évité avec une certaine faconde la bredouille qui me guettait. Une perche-soleil, un rotengle, ouf, on sauve les meubles. Je prends aussi deux gardons dont un gros mais de manière assez lamentable, dois-je dire, je les décroche avant même de les immortaliser.
Ce sera hélas tout pour la soirée. L'eau est basse comme jamais, transparente et les températures sont toujours très élevées. Un délicat parfum d'œufs pourris règne en amont où les algues se décomposent au soleil. En aval, ça sent très fort le caca, ce qui est une véritable incitation à faire du paddle ou du canoë.
Voilà donc arrivé de très bonne heure cette année, le désagréable moment où l'on ne peut plus esquiver le moment de réflexion sur la pratique de la pêche par ces conditions de sécheresse.
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