D'une manière inattendue, je n'ai pas travaillé cet après-midi et j'ai donc pu profiter un peu du soleil au bord de l'eau. Plein d'enthousiasme, j'ai commencé la session au Tanta 35 avant, au bout de trois poissons, de passer au "naturel". En effet, je me trimballe depuis deux semaines un seau plein de lombrics marinant dans la tourbe et le marc de café dans le coffre de mon petit bolide et, à un moment, il fallait tout de même que je m'en serve avant qu'ils "tournent".
Le vent reste de de nord-est, la température est assez clémente, aux alentours de 13 degrés mais au soleil, il fait bon. On sent bien que l'hiver brûle ses dernières cartouches.
Les poissons sont en activité, c'est indéniable. À chaque lancé, c'est une touche, pas nécessairement concrétisée mais le taux de réussite est élevé.
Par contre, j'ai eu beau chercher les gros, je ne les ai pas trouvés. Je n'ai pris que deux perches. Tout le reste était constitué de gardons et de quelques rotengles.
Ça occupe son homme en ces temps de disette mais vivement l'ouverture de la truite quand même.
Étonnamment, je n'ai pas pris de brèmes alors que ce secteur en abrite pas mal d'habitude. Je ne m'en plaindrai pas de toute façon car cela m'a permis de ramener un filet d'épuisette en état olfactif tolérable.
Bref, contrairement aux sombres prédictions d'un épileptique psychorigide amateur de très jeunes filles qui enchanta par ses ritournelles entraînantes les émissions musicales de Marytie & Gilbert Carpentier pendant le giscardisme languissant, le lundi au soleil, parfois, ça peut s'obtenir.
Mais ne nous réjouissons pas trop vite, ô compagnons de misère halieutique !!! Car l'ouverture samedi, elle, sera sous la pluie...
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