Le vide-grenier de tous les dangers (première partie)

Une imitation aliexpress Bass Legend du B'Freeze 65.

Le cycle des saisons, c'est tout de même quelque chose. Il fait froid, il pleut, on ronge son frein entre deux ondées en se privant de bredouille boueuse par prudence. Mais une activité de substitution guette nos faiblesses : le vide-grenier pêche de proximité !!! Depuis le temps, il serait plus prudent que je m'abstienne de m'y rendre mais c'est plus fort que moi. Cette année, j'ai pris mes précautions en limitant mon porte-feuille à 80 euros en petites coupures dont les numéros ne se suivaient pas. La somme peut paraître d'importance, certes, mais je connais mes limites.

Un D-Chubby 38 qui en a vu de rudes...

Bref, en ce début de matinée plutôt fraîche, le gel sur le pare-brise en faisant foi, j'ai roulé vers le lieu des réjouissances, en essayant de me convaincre que, cette fois-ci, j'allais résister à la tentation d'acquérir de quoi encore plus remplir des boîtes débordant déjà de matériel. Oui, on peut parler de déni, je suis malheureusement bien d'accord. D'ailleurs, malgré mes fermes résolutions, au premier stand, paf, c'est l'embuscade. Les premiers billets quittent le nid douillet de mon blouson au profit d'Ivan, un sympathique exposant qui s'avèrera au cour de notre conversation être un des (trois) lecteurs de ce blog !!! Le monde de la pêche est petit finalement. Le hall d'exposition aussi mais, comme l'année dernière, cela donne un côté convivial à l'évènement.

10 centimes pièce pour ces Vitala et Killer Shads outrageusement vintage.

Pour une fois, j'ai pris mon temps, bien regardé partout, fureté dans les coins et recoins tout en négociant avec habileté. Contrairement à mes habitudes, j'ai surtout acheté du leurre dur. Il faut dire que le choix était attractif, les tarifs encore plus. Sans vouloir plus que ça m'auto-justifier d'avoir une fois encore acheté des trucs dont je n'avais évidemment nul besoin pressant, je ne pouvais pas passer à côté de telles opportunités, voyons !!!

Un Freddy 170 coloris Bone pour la modique somme de...Deux euros. Ce monde est beau, ce monde est fou comme le chantait Julio Iglésias, un immense poète espagnol.

 

 

 

 

 

Un seul bémol cependant, s'il fallait absolument en trouver un : la difficulté de trouver des leurres durs pour le brochet. Autant j'ai pu chiner quelques gros leurres souples, autant je n'ai trouvé que le Freddy 170 et si on veut, le Crankster 65.

Un des leurres achetés à Ivan, un popper WXM que je soupçonne d'avoir été récupéré à des branches.

Ce sont surtout des leurres durs "intermédiaires" qui ont rejoint mon stock stratégique. Du poisson-nageur perche-black-bass s'il était besoin de préciser. On est donc en situation d'acte manqué puisque tout le monde le sait déjà, je vais sortit essentiellement embêter les perchettes et les mico-chevesnes en petite rivière avec mes cannes L et UL de fin avril à mi septembre car je n'ai aucune volonté.

Un coup de coeur nostalgique, un Baby Giron Jackall payé...3 euros, j'ai presque honte.

Sauf si je me décide à tâter du privé ou de la première catégorie pendant les deux mois qui s'annoncent, bien sûr. Il est vrai que l'ouverture de la truite, c'est déjà dans une semaine, comme le temps passe. Là, tout va bien, les boîtes sont prêtes. Depuis mi-novembre. Quand je vous dis que je tourne maniaque...

Un Salmo Slider 5cm, destiné à traquer sans relâche la grosse perche ligérienne !!!

Tiens, quand j'y songe, c'est cocasse. Aucun leurre estampillé truite à vendre aujourd'hui. À moins que je sois lamentablement passé à côté, ce qui peut hélas s'envisager. Étrange. Bon, ce n'est pas non plus ce que je cherche en priorité de toute façon vu ce que j'ai en magasin, vous me direz, mais bon, ça aurait pu me tenter.

Un Sébile Crankster 65 MR...Oui...Je sais... C'est gros mais bon...C'était pas cher. Vraiment.

En attendant, j'ai bien profité de l'occasion pour acheter malin. Dans le tas, j'ai récupéré des leurres pas chers du tout à réparer un minimum mais cela fera l'objet d'un autre billet.

Une cuillère Suissex que je  vais m'empresser de customiser pour en faire un piège à brochets.

En effet, je n'ai pas encore eu tout le loisir de trier la totalité de mes emplettes. Vous n'en avez donc pour l'instant qu'une vague idée.

Craquage inopiné sur un petit leurre sur lequel je lorgnais d'un oeil glauque depuis longtemps mais qui avait échappé à ma convoitise en raison des frais de port dissuasifs. Je le vois bien réussir en mer...

Pour conclure cette première partie, sur une note positive, après avoir compté mon pécule, je n'ai au final pas dépensé tant que ça : 68,50 euros. Ça reste tolérable pour une quinzaine de leurres durs, autant de leurres métalliques, pas mal de leurres souples et une quarantaine de mouches. Mais on verra tout ça dans la deuxième partie.