Cette année, promis juré, la fermeture ne me poussera pas, la chienne, aux lisières de la déraison. Je vais lui résister, tenir tête à la déprime rampante, sortir par le haut de ces trois mois sans. D'ailleurs, tiens, je vais profiter de tout ce temps libre pour carburer du culturel...
Améliorer ses connaissances, voilà bien un objectif sain !!! Mais prudence étant mère de sûreté, j'ai décidé de procéder par étapes. Pour ce premier jour du mois de février, venteux, froid et affublé d'un plafond si bas qu'il ne dépasse que de quelques décamètres le niveau d'autodérision dont est capable Donald Trump, j'ai monté du leurre à brochet, histoire d'être prêt pour l'ouverture voire pour une ou deux sorties dans le privé.
Un triple pour les shads de 14 centimètres, deux pour ceux de 18 et 20, ça ne me paraît pas déconnant. Pour la petite histoire, ces shads étaient stockés depuis... 2020. Achetés à une période de mon existence durant laquelle je m'imaginais naïvement pouvoir dégager assez de temps libre pour aller pêcher le barrage de Poses, ils n'ont jamais eu l'occasion entre sécheresses et déménagements de voir l'eau.
Finalement, ils risquent bien de faire leurs grands débuts dans une bassine du coin. J'en ai quelques unes à explorer avant fin avril mais patience car au nord-Loire, il va falloir attendre que l'eau baisse et que les températures augmentent. Malheureusement, ce n'est pas la tendance dominante pour au moins les deux prochaines semaines.
En attendant, j'ai tenu mes résolutions du jour. Comme quoi, cela reste possible quand je ne me disperse pas. J'ai donc désormais à disposition trois grosses boîtes prêtes pour pêcher le brochet. Hmmm, ça sent l'achat de la carte annuelle d'un étang privé des environs, ça...
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