Janvier et son cortège de misères. Le froid, l'humidité, le compte à rebours nous menant inéluctablement au dernier dimanche du mois annonciateur de fermeture. L'immuable routine du bredouilleur en caoutchoucs boueux. Fatalitas. Aujourd'hui, de manière très spectaculaire, l'eau est montée partout dans ma contrée perdue. Les terres sont tellement gorgées de flotte que quelques averses suffisent à faire déborder fossés, ruisseaux et bientôt rivières. Aïe aïe aïe. Ça ne laisse présager rien de bon pour les prochains jours, d'autant que les chutes d'arbres se poursuivent sur les berges.
Si l'on se réfère à mes capacités physiques déclinantes (histoire de rester dignement elliptique quant à la sordide réalité de ma déliquescence articulaire accélérée de vieux mâle couperosé ronchonchon), il va de soi que m'aventurer en solitaire sur des rives gadoueuses par des conditions pareilles serait une prise de risques inconsidérée.
C'est pourquoi mon temps de repos va être consacré aux bricolages divers que j'avais jusqu'ici mis en stand-by. J'ai commencé par les montages shallow évidemment car, parmi les résolutions prises pour l'année nouvelle, j'envisage de prendre la carte d'étangs privés du secteur afin de pouvoir utiliser mes leurres à brochets pendant le trimestre de fermeture.
J'ai d'autres résolutions en magasin mais elles concernent la pêche en mer (j'ai le projet un peu fou de monter tout un tas de hair jigs lilliputiens pour le gobie par exemple...), la pêche de la truite et une pratique plus ambitieuse du drop-shot avec les leurres souples autorisés en Vendée de fin janvier à fin avril.
Je comprends qu'un tel étalage d'ambitions puisse faire peur à un lectorat timoré, frileux, limité dans ses objectifs de vie par 40 années de socialisme. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas, je suis grave disruptif au niveau du shad 2"...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire