mardi 18 juin 2019

Canal historique



Après un temps d'adaptation nécessaire à la totale appréhension de mon nouveau quoique provisoire biotope, il m'est apparu que le parcours disponible à distance d'usage de mes vénérables arpions n'est pas, loin s'en faut même, propice à l'étalage de lunkers resplendissants sous le soleil beauceron.


Certes, jusqu'à présent, je n'ai pas connu la bredouille sous ces latitudes nouvelles mais d'un autre côté, je n'y ai guère rencontré un succès éclatant propre à clore à jamais la bouche fielleuse toujours féconde de mes éventuels détracteurs, si prompts, ces fumiers, à ravaler le pinsage intensif décontracté du scion parabolique au rang de discipline halieutique mineure. Les gens sont méchants.





Mais il était quelque part écrit que, dans ce vénérable écrin des ultimes vestiges de ce patelin médiéval, au milieu de hordes de touristes claquette-chaussettes venus du monde entier, je finirais par extraordinaire à rencontrer une belle zébrée peu farouche…


La modestie me dissuade de mettre en exergue l'inénarrable étalage de pin's auquel je me suis sans vergogne livré lors de cette soirée dominicale aux standards quasiment niortais de la haute époque. C'est à dire orgiaques… Quand je pense que j'étais à deux inches près de passer mon dimanche au bord de la Loire en compagnie d'un fier gaillard solognot, homonyme du mentor des Drôles de Dames !!!
On a beau dire… Une petite sortie au soleil en UL, la valise de pin's, les coups de soleil dans le cou et sur les mollets… Le bonheur estival en avant-première.



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