Pâques de six

En ce lundi férié, j'ai bricolé une bonne partie de la matinée avant de céder à la tentation en tout début d'après-midi. Il faut dire aussi que mon seau de vers de terre commençait à devenir douteux avec la légère montée d'orage. Autant les finir tranquillement en essayant de prendre un poisson ou deux...

En mode "weightless", bien évidemment, afin de garder une discrétion de hyène car je suis un génie du crime, faut pas croire. J'avais décidé de retourner sur un spot pas trop éloigné, histoire de m'éviter un temps de transport trop important et ma foi, ce n'était pas la pire idée de ma calamiteuse carrière. 

En effet, mon reste de lombrics plus ou moins faisandés m'a permis de prendre quatre black-bass et de louper un gros chevesne qui est parti avec l'essentiel d'un gros lombric sans même s'être fait poinçonner le museau. 

Une fois épuisée la réserve de vers en état correct, j'ai dû balancer le seau heureusement de récupération à la poubelle la plus proche car les vers de rosier avaient pourri dans le fond et dégagaient une odeur pestilentielle genre cadavre de pétomane enterré sans l'apport de chaux vive avec du maroilles dans les poches. Une horreur. J'ai donc fini avec l'inénarrable Tanta pour un doublé de kikis.

J'aurais pu continuer longtemps mais une petite averse et le constat que j'avais oublié d'emmener une bouteille d'eau avec moi m'ont conduit à en terminer là. Bon, vivement samedi prochain quand même, hein, on ne va pas se mentir.