dimanche 27 octobre 2024

Retour au bercail par étapes

Après une rude semaine à arpenter les berges sauvages du farouche marais poitevin, là où la main de fer de la 5G n'a pas encore mis le pied, dimanche sonnait l'heure du grand retour vers mon terroir infâme. Mais sur le chemin du retour, je me suis permis quelques écarts.


Ainsi, je suis retourné taquiner les poissons de la fameuse conche des miracles. Ils étaient là, fidèles au poste. Chevesnes, perches, bass, tout ce petit monde était en appétit. Jusqu'au moment où le soleil s'est levé et là, fin de chantier. J'ai perdu du temps en insistant pour prendre deux ou trois pin's de plus alors que la messe était dite.

En effet, la conche est très basse et au soleil, on en voit le fond sans même recourir aux polarisantes. Inutile de préciser que du coup, le poisson se fait timide. Avec un plafond nuageux, les touches s'enchaînaient, en plein soleil, c'est le désert total.


Devant ce fâcheux évènement, j'ai repris la route vers une mégapole du sud Vendée mais je me suis arrêté avant, en profitant de l'après-midi pour essayer de pêcher un coin sur lequel j'avais fait suivre de jolies perches pendant une journée de novembre glaciale.


Et bien malgré le courant et les herbiers, un Little Spider Keitech monté en texan m'a confirmé qu'il y avait des perches sympathiques sur ce parcours. Il faudra y retourner après les gelées car je suis convaincu qu'il y traîne des poissons intéressants.

Voila. Demain matin, le réveil sonnera pour d'autres motifs que d'aller au bord de l'eau. Snif, snif.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire