vendredi 25 octobre 2024

Conclusion pluvieuse d'une rude semaine de pêche

On ne va pas se raconter d'histoires. Il arrive que nos  sorties-pêche ne se déroulent pas de façon optimale. Surtout si toutes les écluses du marais sont ouvertes, que les couches rivalisent de lâché de sédiments et qu'il pleut avec une régularité désespérante. Aujourd'hui,  vendredi, cela a été le cas. J'ai échappé à la stigmatisante bredouille grâce à cet unique bass rikiki. Effroyable, non ?


Nous n'avons rien vu de la journée ou presque. Rien à voir avec les précédentes journées plud ou moins fastes et au soleil qui paraissaient du coup dater d'une éternité.


Il est vrai que ce style de journée où les bass sautent sur les leurres, on ne peut pas trop affirmer qu'elles étaient courantes cette année. 


Quand on attend la touche toute la journée sous le crachin, en ramenant une branchette ou des feuilles mortes en dérive tous les deux lancés, franchement,  on se surprend alors à les regretter ces pin's hargneux amateurs de petits leurres souples odoriférants.


J'ai ainsi un souvenir ému pour cet infortuné black-bass "goûté" par un oiseau piscivore et pourtant encore capable de se nourrir.


Ainsi que pour cette perchette coupable d'une faiblesse fatale pour un Tanta délicatement dandiné dans le courant par un des maîtres ligériens de la spécialité. Mais au risque de me répéter,  aujourd'hui était un jour sans, annonçant probablement les prochaines sessions difficiles sous l'ondée, dans la boue et confrontant le vieux birbe au froid de saison lui rappelant l'état désastreux de ses articulations.



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