mardi 22 octobre 2024

Black Tanta



J'avais abandonné l'usage du Tanta depuis le mois d'avril sans véritable cause valable. Il est vrai toutefois que j'en avais aussi usé et abusé durant les trois mois de fermeture car son usage était autorisé dans les eaux vendéennes pendant cette période. Il s'agissait évidemment d'une erreur dramatique d'appréciation. 


Oui, je le reconnais humblement,  j'ai eu tort. Il m'a suffit de le remettre à l'eau aujourd'hui pour  me remémorer son efficacité implacable. 


Alors que l'eau du marais était loin d'être d'une limpidité au dessus de tout soupçon, cette larve utilisée à moitié comme au Toc à moitié en dandine a su vaincre les réticences de quelques poissons circonspects.


Ça n'a pas été tout seul pour mettre au sec les plus gros spécimens. En canne UL, sans épuisette,  j'ai dû défier les lois de la pesanteur pour descendre au ras de l'eau les assurer d'un pouce sûr de lui et dominateur enfoncé de vive force dans la gueule.

Pour une rapide reprise de contact avec le marais,  franchement,  ce n'était pas et de très loin s'en faut l'expérience la plus traumatisante de ma désormais longue vie de traqueur d'alevins.



On pourrait même se laisser aller jusqu'à évoquer un certain succès mais cela risquerait de mettre à mal ma modestie maladive.


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