vendredi 26 juillet 2024

Décrassage en solo

Force est de constater que, passé un certain âge, lorsqu'on sort d'une longue session de pêche comme celle d'hier avec le padawan, ça craque un peu de partout. Pour mon premier jour de congés payés, c'était la foire aux rhumatismes. 

J'avais des projets mais en fin de matinée,  patatras, ils tombent à l'eau et je me retrouve libre un peu trop tardivement cependant pour m'en aller baguenauder sur les rives de Loire. Il ne me reste donc guère d'options. C'est donc une fois encore un petit secteur proche qui va m'accueillir pour une traque décontractée du chevesne.

L'avantage de ce choix est principalement constitué par la tranquillité et la proximité de ce terrain de jeu. Par contre, à chaque fois que j'y retourne, je dois bien galérer pour prendre du poisson. 


L'eau a là aussi bien baissé ces derniers jours et elle s'est considérablement éclaircie, ce qui complique l'approche des postes.

Sans surprise, les leurres qui prennent sont de nouveau les mêmes.  J'ai eu beau en essayer une dizaine d'autres, il n'y a qu'avec ces deux là que j'ai pris des chevesnes. 


La taille moyenne des spécimens capturés en dit beaucoup, je crois, sur l'intérêt éventuel qu'il y aurait à insister sur ce bief.


Je crois bien avoir fini par faire le tour de la question : il n'y a plus rien d'intéressant à prendre dans ce coin là, il va bien falloir que je l'admette.


Autant se rendre à l'évidence et considérer comme acquis que ce spot de pêche ne mérite plus le détour.


C'est pourtant un coin tranquille, ombragé et qui donnait pas trop mal dans le temps mais désormais, y passer trois heure à déraper sur des cailloux visqueux pour terminer avec une quinzaine micro-chevesnes, franchement,  il n'y a pas de quoi vendre du rêve.




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