Hier soir, j'avais dû pêcher presque à domicile pour ne pas perdre de temps à conduire. Ce midi, libéré de mes obligations laborieuses, il m'est apparu opportun, malgré le vent et la grisaille, d'explorer un spot repéré l'an passé mais jamais pêché jusqu'ici. Après tout, j'ai toute mon après-midi et ce n'est qu'à 30 minutes de voiture.
Sans surprise, le coin est très joli mais aussi très accessible. Autrement dit, c'est poncé à mort par les indigènes et les touristes. Il me faudra dix bonnes minutes pour enfin débredouiller avec évidemment, quelle question, l'AR-S Blux de petite taille.
Rapidement, je me rends compte que la pêche risque d'y être compliquée. Le courant est vif, l'eau basse et surtout les cailloux sont d'un visqueux bien de saison. Disons-le sans ambage, c'est pas une journée pour le carnage. Les touches sont rares et les poissons pas bien gros.
Malgré tout, j'insiste car je n'ai pas fait la route pour me replier piteusement devant l'adversité comme un vulgaire social-démocrate, bordel !!! Et franchement, entre nous, j'ai bien du mérite, ma dou benniget.
Et en insistant, de ci de là, je prends petitement, laborieusement, un chevesne entre les caillasses. Mais plus je descends la rivière et plus j'ai la désagréable impression qu'ils se réduisent en taille comme par enchantement. Par ailleurs, mes essais d'autres leurres ne me rapportent rien, même pas un suivi. Damn it.
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