Ce n'est pas non plus exceptionnel. J'ai gardé le souvenir de beaucoup de mois de mai donnant dans le laborieux tout au long de ma longue vie de bredouilleur assidu. Mais cependant, cette année est plutôt ardue avec ces eaux encore froides et ces précipitations incessantes qui font que l'on est frappé de stupéfaction devant les deux ou trois jours ensoleillés entraperçus depuis octobre dernier.
Bref, aussi peu motivé que je pouvais l'être devant l'idée d'un dimanche morne, pluvieux et dilapidé dans une vaine recherche du brochet aux leurres, j'ai fini par secouer ma torpeur. Bien évidemment, je n'ai pas vu le moindre brochet et j'ai donc été obligé pour éviter la bredouille de revenir à des pratiques plus adaptées à l'écosystème sinistré de mon terroir.
Et là aussi, j'ai dû me mettre en quatre pour récolter quelques pin's alors que la teinte de l'eau me semblait parfaite pour la première fois depuis bien longtemps.
Il faut dire aussi que prenant pusillanimement en compte les prévisions météorologiques, j'étais resté dans le secteur où j'aime à sévir d'ordinaire tant je trouve moyen de gonfler le bilan carbone pour une poignée de perchettes supplémentaires.
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