jeudi 10 août 2023

Tardigrade canal historique

Et oui, et oui, tout bancal, grinçant, boitant bas, le tardigrade geignard n'a pas renoncé malgré l'absence de waders à terroriser l'Argoat pendant quelques jours. Sur le trajet aller, il ne lui a suffit que d'un instant pour prendre ses marques.


C'est mesquin, je le sais bien mais privé de gadins bien foireux sur cailloux algueux en première catégorie, j'en suis réduit à traquer la perchettes dans le canal de Nantes à Brest.

Cela faisait neuf ans quasiment que je n'avais pas pêché le secteur, un bail donc. Cette année, exceptionnellement, il y a de l'eau et j'ai peine à reconnaître le spot où j'avais jadis pris moult perchettes à vue ou peu s'en faut tellement les niveaux étaient réduits.


Même si je suis arrivé plus que tardivement sur le coin, par la faute d'une grasse matinée tout à fait déplacée quand on se revendique pêcheur d'élite, les perches sont toujours là.


Pour y en avoir, il y en a de la perchette mais bon, ça va cinq minutes, flûte alors. Je ne prends que ça à domicile, snif snif. Il est vrai d'autre part que je n'ai pas pris de leurres souples un peu plus conséquents. Tragique erreur. J'étais focalisé sur la truite et j'ai bâclé la musette à perchettes, fatalitas !!!




Tablant sur de la présence massive de perchounettes en ces lieux, j'en ai profité bien évidemment pour sortir de la musette quelques leurres souples Aliexpress mal ou pas encore testés, ce qui a rencontré un certain succès, dois-,je dire...


Ce petit truc fraîchement livré s'est révélé être une tuerie de la mort qui tue gravissime en fait (Ndr : penser au public juvénile). Essayé en drop-shot puis en mini jika Rig, il a convaincu les perches d'un spot pourtant bien fréquenté.

La fin de matinée s'est avérée plutôt productive avec un bon nombre de touches. Je ne m'attendais pas à être à pareil fête même si dans mes souvenirs le coin était effectivement farci de poiscailles. En ce qui concerne l'après-midi, je vais garder un peu de suspens et passer directement au début de soirée, lorsque j'ai découvert l'écluse perdue.


Il m'a fallu quelque peu marcher pour y arriver (et surtout affronter une pente à 20 pour 100 pour remonter...) mais cela valait le coup car les perches y sont millions.


Un lancer, un poisson. Une cadence infernale à laquelle je ne me suis arraché que devant l'angoisse de la fermeture de l'hypermarché le plus proche. Le secteur ne paye pas de mine mais le fait qu'on doive marcher un bout pour y accéder et que la rive gauche soit impraticable explique sans doute la densité exceptionnelle de perches.



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