vendredi 2 décembre 2022

Plongée saisissante dans les abysses des archives secrètes du complot keuplou contre l'ordre halieutique établi

Un spécimen redoutable sorti de haute lutte de la Sèvre nantaise au One Up 3" !!!
 

 

Il est parfois voire souvent judicieux lorsque le blizzard souffle sur nos contrées désolées d'alimenter son blougue en vieilleries d'une qualité douteuse plutôt que de risquer ses vieux os transis dans une quête éperdue quoique hypothétique du poisson-record pré-hivernal. 

 


D'ailleurs, s'il fallait en apporter la preuve, je peux affirmer que mon rhumatologue me félicite de cette couardise. Aujourd'hui mes petits, je voudrais évoquer cet âge d'or révolu, cette époque bénie où nous batifolions au bord de l'onde claire, insouciants, heureux, la couenne pré-rôtie au soleil estival tels les trois petits cochons en montée d'acide totalement ignorants que le grand méchant loup vient de sortir de cabane à cause d'un juge d'application des peines outrageusement laxiste. En ce temps là, un poisson de sport meublait nos laborieuses sorties.

Un exemplaire de la faune typique de l'Hyrôme, rivière de première catégorie du 49 (rires).

Constamment décrié par la frange extrémiste des snobinards endimanchés qui ont tant fait pour faire passer la pêche aux leurres pour une occupation de dandys décadents résidant tous dans le 92, la perche-soleil aka boer aka calico reste un trophée qui n'est pas à la portée de n'importe quel blaireau plus ou moins édifié par la lecture attentive des articles de fond du Chasseur français. C'est un poisson qui se mérite, la récompense d'une certaine forme d'abnégation qui est aussi finalement une profession de foi. Enfin, c'est ce que disait le Père l'Ecailleur de la Sainte Eglise de Pinsologie avant qu'une inopportune crise de delirium tremens le pousse à homicider d'importance deux employés municipaux niortais impliqués dans une polémique portant sur la pratique urbaine de la pêche à la mouche. Je sais l'anecdote croustillante (Jean-Marc Morandini était prêt à en acheter les droits d'exploitation, c'est dire) mais j'y reviendrai en détail une autre fois sinon vous allez être trop gâtés et devenir insupportables, je vous connais.

Bref, la perche-soleil, c'est pas un poisson pour pieds-tendres, j'aime autant vous prévenir. Sa traque aux leurres requiert de la sagacité, de la finesse et une capacité hors-norme à supporter l'ingestion répétée de muscadet relativement tiédasse comme un Saint Homme évoqué plus haut me le faisait remarquer peu avant qu'il nous quitte pour une cellule de 9m² de la prison d'Ensisheim suite à ce menu incident évoqué succinctement un peu plus haut. Voilà, ce sera tout pour ce week-end, hélas.





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