mardi 6 septembre 2022

Petits trucs en vrac

Bon, c'est fait, je me suis fait raboter la mâchoire d'importance ce matin. J'en ai eu pour mon argent : je douille ma race bien comme il faut mais il paraît que mes défenses immunitaires, aidées de quelques antibiotiques salvateurs, vont finir le boulot. A voir donc... En attendant, entre anesthésiques calibrés pour rhinocéros laineux agité et cachetons antalgiques au dosage digne d'un cross over Brian Jones-Jimi Hendrix-Syd Barrett, je ne suis plus que l'ombre de cet intellectuel tourmenté qu'on situait parfois en fin de soirée entre les stoiciens et Patrick Sébastien au niveau du lancé de slip. Mais ne vous attendez pas pour autant à une période de mortification silencieuse. Faut pas rêver. Du coup, j'ai jusqu'à la fin de la semaine à errer dans les vapeurs éthérées d'une camisole chimique adoucissant un peu mes tourments. J'aime autant vous dire que ça va dépoter dans le garage. Avec tous les risques inhérents à une telle (hyper) activité, vous l'aurez compris, j'en suis sûr rien qu'à voir votre poil lisse, votre oeil vif et votre truffe humide...

Alors que nous déjeunions d'un kebab frites revigorant, Mailloche alias l'Oeil de Lynx des lacs de Haute Charente a remarqué un leurre souple à terre, probablement oublié en ces lieux par un pêcheur distrait. Ce petit Shad Savage Gear, une fois rincé, semble apte à une nouvelle carrière pleine de succès.

 

Quelques coups de feutre Pébéo plus tard, nous voilà devant une customisation gardon réussie qui devrait, au risque de me répéter, réaliser un come-back plus carnassier que Willy Schraen zombifié dans les rues d'Atlanta comme une version chamallow de Merle Dixon.





Dans cette perspective karmique alléchante, j'ai entrepris de mettre en série des petites palettes Willow (n'en déplaise au Gollum du Mandarom des Bouches-du-Rhône qui lui, le misérable, en est resté aux palettes Colorado comme un lecteur de Pêche pratique bloqué vers 1992 dans une boucle temporelle) sur tous les shads qui traînent sur mon établis, orphelins de longue haleine de leur blister douillet ou derniers survivants de leur espèce. Je sais bien que quelques esprits chagrins me reprocheront de manquer d'ambition en terme de tuning leurristique mais entre nous, vu mon état de vivacité cérébrale tenant à la fois du footballeur du PSG dans le coma et du tatou sous kétamine, on est déjà dans l'herculéen cognitif. 


Ces antédiluviens shads de chez Storm que je trimballe depuis des temps immémoriaux prennent ainsi un furieux coup de jeune et se retrouvent pour le coup plus dans le vent que les Beatles jouant au sommet d'une éolienne. Cela dit, comme les fixe-chaussettes, Dire Straits et les livres sans images qu'on doit lire soi-même, on se demande comment ils ont pu devenir aussi démodés alors que finalement ça le faisait quand même, non ?


Comment ne pas déjà subodorer l'attaque fatale d'un brochet lui aussi édenté, déclenchée depuis le fond d'un maquis de nénuphars en piteux état, au premier passage de ces merveilles bricolées, il faut bien le dire, avec une maestria dans la manipulation hargneuse qu'on ne trouve à un tel niveau de perfection que chez l'inénarrable Eric Ciotti et encore pas tous les jours car il faut qu'il se ménage, le petit !!!


D'ailleurs, c'est amusant cette association libre. Fixe-chaussettes, paf, Eric Ciotti. Un petit côté années 30 peut-être dans la posture ? Il n'y a pas besoin de plus pour me faire m'engager dans une représentation hasardeuse. C'est terrible, ça, ces biais d'interprétation abusive qui m'engagent à penser Oswald Mosley, matraque plombée et accessoires vestimentaires pour hommes tombés en désuétude au premier chauve en train d'hurler sur les rastaquouères, les dégénérés et les feignasses, vous ne trouvez pas ?


Bon, heureusement, il nous reste pour préserver les libertés, et tout spécialement celle d'enchaîner les barbecues pantagruéliques débordant d'andouillettes plus grasses que les meilleures blagues d'un supporter de l'OGC Nice, un homme qui a su se dresser contre tous les totalitarisme et défier d'un oeil clair quoique mi-clos suite à une digestion périlleuse tous les fâcheux personnifiant l'Anti-France, qui, de Pol Pot à Sandrine Rousseau en passant par Philippe Martinez, sont toujours à deux pas d'imposer leur sinistre emprise. Je veux évidemment rendre en toute humilité un hommage appuyé à Gérard Larcher dont la bonhommie, la vivacité d'esprit et l'humanisme à toute épreuve sont autant de remparts face aux extrémismes. Bref, il n'y a pas que la pêche dans la vie, jeunes godelureaux écervelés !!!



Je suis en si bonne voie que je colle des palettes partout. C'est peut-être un détail pour vous mais pour les pêcheurs modernes d'aujourd'hui voire de la pêche du futur de demain que c'est l'avenir, et bien, ça veut dire beaucoup. Poil à Philippe Poutou.







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