jeudi 20 juin 2019

Une paire d'heures aux leurres dans l'Eure...

Mon nouveau joujou… Une cuillère tournante Décathlon bien sous tous rapports.
Passant trop de temps dans la géhenne automobile qui est à l'île de France ce que le contrôle fiscal est aux Balkany, le Prix Nobel à Donald Trump ou le Bescherelle aux stars du rap, il est logique qu'une fois rentré à la niche, je ne sois pas excessivement motivé pour partir à l'aventure sur les chemins de traverse du Glyphosatistan (en français, Eure-et-Loir). Tout particulièrement lorsque s'abat sur la région une vague de chaleur insupportable annonçant un été de feu, propre à remplir les morgues et vider les maisons de retraites…

Cela dit, en trois petites semaines de résidence en cette bonne ville lovée dans sa torpeur provinciale, mon légendaire instinct de truffier m'a permis de dégoter quelques petits spots accessibles et richement pourvus en perchettes peu farouches. Ce qui me permet de baguenauder à la nonchalante tout en évitant à chaque fois la bredouille.
Bien sûr, ce tableau idyllique ne doit pas occulter quelques rares accrocs à ma proverbiale qualité de pinseur d'élite. Ainsi la perte cruelle de mon dernier Flutterstick 4cm "maison", parti dans la fleur de l'âge au coin de la gueule d'un chevesne énorme, m'a ramené au sens des réalités… Quand on a le cul dans la vase, les bras dans les orties et qu'on hurle à la face d'un monde froidement indifférent à notre malheur, oui, on peut se dire que la vie est injuste, rejoignant ainsi John Fitzgerald Kennedy et Caliméro dans cet amer constat !!!
Quelques jours sans précipitations ont changé quelque peu la donne. L'eau est basse, sent l'œuf pourri et d'une clarté inquiétante. Les prochaines semaines risquent d'être assez dures à négocier. Espérons que j'ai l'occasion de revenir sur mes terres, voire de découvrir de nouveaux terrains où sévir d'une Mepps impitoyable !!!
Car je me dois d'être réaliste. J'ai peu de disponibilité à consacrer à la pêche, je ne connais pas du tout le secteur et surtout le réseau hydrographique alentours me paraît bien sinistré. En gros, je suis coincé entre Loire et Seine, ce qui me met quel que soit le fleuve choisi à plus d'une heure de voiture de celui-ci… On est pas bien, là, Tintin…
Cela dit, ça va beaucoup mieux qu'au mois de mai qui a été, même selon mes catastrophiques critères habituels, encore pire. J'ai fait d'amples moissons de pin's, il n'y a pas à revenir là dessus. Mais bon, j'en veux toujours plus et je n'aurai rien contre le fait de secouer un peu quelques poissons au dessus de la condition subalterne du nano-percidé périurbain si vous voyez ce que je veux dire ?^^




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