Bien mal wacky ne profite jamais...

Un petit coin idéal pour pêchouiller à la bucolique...

Parmi les désagréments qui peuvent survenir dans une vie de pêcheur à la ligne, très peu arrivent à se hisser au niveau du mois de février, parenthèse imbécile, généralement frigorifique et durant laquelle le taquineur émérite de poissonnets naïfs se morfond en sa tanière entre grippe et rhumatismes... Tout est interdit ou presque. A part faire traîner sous un flotteur décati quelques lombrics innocents en vue de tromper la léthargique vigilance de cyprinidés à demi-réveillés...

Quand l'éveil de la Nature réveille la Poésie...

Bref, profitant d'un samedi ensoleillé, je me suis forcé à piocher dans le compost de quoi occuper sainement mon après-midi. Intelligemment (hmmm...), je me suis encombré d'une bonne vieille canne Browning à emmanchement pesant une tonne, visiblement plus adaptée à la pêche du brochet à roder qu'à celle des poissons blancs sous flotteur 1 gramme...

Le rotengle aux vers de terreau, une déchéance totale mais j'assume^^...

Malgré tout, au beau milieu d'une foule compacte de badauds consuméristes ayant délaissés les rayons de Bricoman, Vêt'Affair ou Ikéa pour les berges de la rivière, j'ai évité comme j'ai pu la bredouille.

Une friture au soleil en attendant des jours meilleurs...

Certes, cela ne s'est pas avéré facile mais j'en suis revenu satisfait. J'ai même découvert un filon de poissons blancs en aval d'une sortie d'eau usée. J'y retournerai. En attendant, vivement l'Ouverture de la Truite car le temps passe trèèèèèèèèèèèèèèès lentement...