jeudi 4 septembre 2014

Et c'est reparti !!!

Réussir en l'espace de 24 heures à enchaîner deux parties de pêche après un quasi-mois d'abstinence requiert, à mon sens, une certaine dose de chance, de hasard et surtout de condition physique hors du commun^^... En  effet, alors que je me débattais dans le filet retors du piège digestif sournois tendu par l'ingestion méridionale un tantinet présomptueuse d'un quarteron de merguez particulièrement abrasives, un coup de fil retentît en mon antre. "Fichtre, qui peut donc m'appeler alors que je suis quasiment à l'agonie ou pour le moins à l'orée d'une sieste franche et massive entrecoupée d'épisodes pétomaniaques pouvant virer au pyrotechnique ?" me dis-je alors avec cet à propos légendaire qui fît jadis ma réputation dans tous les bars à bière du vignoble...Surprise !!! C'est le jeune et pétulant Enzo, farouche boucanier bien connu de nos services, qui me propose une partie de pêche vespérale autant qu'impovisée sur les bords d'un fleuve préférant garder l'anonymat^^...
Nous commençons par une traque toute en retenue de la perche ligérienne taquine. Tout va bien jusqu'à ce que quelques Fangio en bateau ne se pointent en vrombissant. Youpi. Le coin est pourri en deux minutes. Le soir descend aussi vite qu'un président socialiste (*) dans les sondages d'opinion... Damned. Il ne nous reste qu'à tout miser sur le perré de la dernière chance. Là, j'ai l'ineffable bonheur  de piquer une ide mélanote à l'aide d'un Salmo minnow 6, un de ces leurres polonais ne payant pas de mine qui font la joie des Keuplous fluviatiles^^...
Le moral est remonté en flèche. Nous sommes dans les arrêts de jeu. Fébrile, je sors un ultime joker, mon Ultima 110 Kosadaka ( ce Jib 110 pour pingres assumés^^) afin de leurrer, sait-on jamais, un hypothétique brochet. Lancer lointain dans le courant, je laisse filer le poisson-nageur sur quelques dizaines de mètres, je commence à le récupérer énergiquement quand soudain, boum, ça tape comme à Pearl Harbor !!!^^

Mister Moustache, plus énervé que Nadine Morano devant des jeunes à casquette, ne se laisse pas faire. De longues minutes s'écoulent avant qu'il ne commence à faiblir, atténuant progressivement ses rushs, puis qu'il ne vienne s'échouer à nos pieds, tout palpitant d'indignation. La nuit étant venue entre temps, le décrochage et les photographies s'avéreront deux exercices délicats sur les cailloux vaseux. Un dernier regard pour le "monstre", fascinante créature à peine moins gluante qu'un conseiller fiscal, et il retournera à l'eau croquer des brèmes en toute quiétude. A bientôt, j'espère !!!
Pour conclure, un portrait des "winners" de la soirée...Pas trop de surprise. Du cheap qui assure. Il ne nous reste donc plus qu'à trouver le temps de retourner sur le lieu de nos forfaits. Le plus tôt sera le mieux !!!




(*) ; garantie non contractuelle évidemment !!!^^

2 commentaires:

  1. ben mes gorets, ça pinse plus trop par chez vous en ce moment !

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  2. C'est vrai que c'est fou comme on peut parfois prendre du poisson quand on va à la pêche ;)

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