Les dernières semaines ont été pour le moins éprouvantes. La légère accalmie de la fin novembre n'a pas duré. La crue a même été plus spectaculaire en décembre, comme en témoignent ces bois accumulés sur les berges d'une petite rivière que nous connaissons bien. Il y a encore dix jours les champs alentours étaient inondés alors que d'ordinaire, on peine à trouver un mètre de fond dans ce cours d'eau chétif.
C'est sûr que ce n'est pas l'endroit le plus propice de l'univers pour entasser les lunkers mais je n'ai pas que ça à foutre non plus et j'ai déjà pas mal de bol par rapport aux salariés de ma connaissance vu que je bénéficie d'un trou dans l'emploi du temps qui m'offre, ô ineffable joie, une heure et des bananes à consacrer à la traque du pin's en milieu hostile. Cela dit, rassurez-vous, j'ai de quoi répondre aux exigences démentielles de ce genre d'activités périlleuses : et oui, j'embarque des paquets de TANTA !!!
Sur tête plombée ou en drop-shot, cette larve ne déçoit jamais le gentleman itinérant. Grâce à ses subtiles ondulations de chenille prise de convulsions hystériques et son parfum plus lourd qu'un Gérard Depardieu au salon du Viagra, les poissons n'y résistent pas et sauvent ainsi de la bredouille l'arpenteur besogneux. Je possède des Super Continent et des Bearking. Les deux marchent.



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