J'ai eu un peu moins de trois heures de liberté cette après midi. Une occasion en or massif donc, vous pensez, pour aller pinser sous une bruine intermittente qui finira par virer au tenace. Je commence directement sur le spot où j'ai eu mon suivi de grosse perche hier. Pas glop. Pas le moindre signe d'activité ni la plus fugace touchette jusqu'à ce que je monte un tandem de leurres souples noirs. Premier lancé et je me fais couper à mes pieds par un petit brochet. Damned. Je change de leurre pour un shad maison sur une tête plombée à palette maison elle aussi. Poc. Non ? Si !!! Le même brochet l'a chopé et... Se décroche sur une cabriole en crachant au loin mon Shad noir qui coule à pic pendant que je pousse un glapissement de dépit. Pas possible. Bref... J'insiste sur le spot, toujours à la recherche des perches mais en serrant les fesses car bien évidemment j'ai oublié à la maison mes bas de lignes anti-coupe. Et là.... Re-coupe sur un cannibal Shad Aliexpress. Naaaan. Je suis maudit, maudit, maudit. Désespéré, fou de douleur, à la limite de tout abandonner pour devenir coach en survivalisme & culturisme en Ouzbekistan, je tente le tout pour le tout en patatant furieusement au loin mon AR S maison Minnow agrémentée des restes d'un faux One Up Supercontinent. Aaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!
Il fait moins le malin le gamin, hein. Je ne récupère sur sa mâchoire que l'hameçon Drop-Shot anciennement esché d'un gobie noir mais bon, l'honneur est sauf. Piquer trois fois de suite le même poisson avant de le prendre, ça ne m'était jusqu'ici arrivé qu'une seule fois avec une arc en ciel du Maillochistan, ce pays de légendes et d'apéros redoutables. A ce moment précis, il ne me reste plus qu'une heure de pêche. Je remonte la rivière en amont sur quelques centaines de mètres pour rejoindre un coin à perches. Caramba. Encore raté.
Grâce à un leurre souple conçu et moulé par mes petits doigts fébriles, il y a bien longtemps, c'est un chevesne correct qui arrive à la berge. Je suis un pinseur comblé. Quatre sorties, certes bien rapides, en cette semaine de pleine lune et... Pas de bredouille !!! En décembre. Dans le domaine public. De Ligérie Maritime du Bas. Franchement, si vous aviez encore un doute sur le titre d'Homme de l'Année 2023, je pense qu'il n'est désormais plus qu'un souvenir lointain et, avouez le, un tantinet gênant.


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