lundi 17 juillet 2023

Toujours plus bas...

Ce matin, j'ai appris, avec une très relative surprise, qu'à compter du 16 juillet, le département de Loire Atlantique (tout comme ceux de Vendée et des Deux Sèvres) passait en état de "CRISE". Mazette. Quelle réactivité. Depuis début mai, je sais que ça ne va pas le faire alors que je ne suis pas  l'hydrologue le plus affuté du canton. Comme quoi, il est toujours en haut lieu urgent d'attendre quand on ose pas décevoir les touristes et éventuellement avoir à gérer un commando de céréaliers bas-du-front en train de saccager les bureaux. Et puis on sait jamais, ça pouvait s'arranger tout seul. Des fois qu'il pleuve. Beaucoup. Bref, l'état désastreux de "la ressource eau" pourtant jusqu'ici plutôt bien "autogérée dans un esprit de vigilance", implique l'arrêt de tout prélèvement à usage agricole. Nan ? Z'êtes sérieux ? Chiche !!! Ah ben non, vacances, commando, bas du front, tout ça, zut...


Il ne reste plus grand chose à ce pomper de toute façon. Bref, on entre dans les premières semaines du joyeux bordel. Malgré tout, pour fêter ça et aussi pour me fatiguer, histoire de trouver le sommeil ce soir, je suis allé matraquer les pin's entre promeneurs et canoés. Un rêve éveillé...


Et bien cela n'a pas été une promenade de santé. J'ai eu chaud au soleil, bizarrement, et du coup, j'ai fortement insisté sur les zones ombragées dans lesquelles les perches, harcelées depuis des mois par ma maniaquerie vicieuse, commencent à virer sérieusement paranoïaques. J'ai donc bien galéré pour sortir de l'onde quelques pin's.


Au milieu des perchettes, j'ai même pris un petit bass. La malédiction de la perche-soleil continue avec deux jolies bestioles décrochées lamentablement. J'ai aussi loupé un chevesne correct en drop-shot. De quoi légitimer ma crise de nerfs durant laquelle je me suis roulé dans la poussière en blasphèmant Saint Gérard Larcher et en regrettant à haute voix de lui avoir consacré tellement de candélabres artisanaux parfumés à l'andouillette en la chapelle de Vieille Église en Yvelines.


Mais au plus profond de l'adversité, je sais retrouver des ressources insoupçonnées et parfois même réveiller le pangolin qui ne dormait que d'un oeil torve dans mon moi profond. Grâce à ce shad Tsurinoya à la flexibilité hors-norme (pour tout ceux qui n'ont pas encore vue la sextape d'Afida Turner avec Polo le Poulpe au moins), le massacre de perchettes reprend un peu. Ce n'est pas au niveau d'il y a encore quelques semaines, certes, mais ça va, on a vu pire.



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