mardi 11 juillet 2023

Retour à la sinistrose

Comme indiqué de manière explicite par le titre du dessus, je suis de retour à domicile. En passant par dessus le Lay et le barrage de la Vouraie lundi, j'avais constaté qu'en une poignée de jours, la baisse de niveau était conséquente. Vu que les canons à eau arrosent en plein jour sous un soleil de plomb le maïs de Nantes à Périgueux, rien d'étonnant à mon humble avis mais je suis certain que n'importe quel porte-parole consanguin de la Fnsea émettra une opinion inverse.
Étant donné que je n'ai pas trop le choix vu mon emploi du temps bien serré, j'ai essayé une petite rivière proche. Bon, ça c'est fait. Je crois que c'est la dernière fois que j'y mouille mes bottes avant un bail vu le désastre. Une catastrophe mais je risque de me retrouver cruellement en pannes de superlatifs avant cet automne à cette cadence. Du coup, pattern simplifié : TP 0,6 gramme+Tanta 35 mm...

La première victime est un petit chevesne qui retourne à l'eau avant que je l'immortalise. La seconde est un joli gardon, chouette, ça me change des perchettes. Mais je galère un maximum. Il n'y a véritablement pas d'eau et j'alerte à distance les rares chevesnes à avoir échappé pour l'instant à la sollicitude des hérons du coin.

Heureusement le Tanta est apte à toutes les pêches fines par étiages sévėres sinon j'attendrais encore mon deuxième chevesne en pleurnichant, la sueur ruisselant sur mon corps d'athlète sculpté par cette addiction de longue date au saucisson de ragondins. 

Bref, ruiné par la chaleur, martyrisé par une insatiable myriade d'insectes plus piquants les uns que les autres, c'est finalement une perche qui clôturera cette session en milieux extrêmes. Je crois que les choses sont désormais claires : il ne me reste plus qu'une rivière pêchable aux alentours si je veux faire preuve d'un minimum d'éthique. Rivière que je vais devoir partager avec le reste des pêcheurs du coin, ce qui augure de résultats désastreux, certes, mais aussi d'interactions sociales bigarrées voire éthylico-joviales. Vivement l'automne, tiens...






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