Restrictions, piège à cons

Ah c'est que ça ne rigole plus, l'heure est grave, la patrie en danger !!! Attention, le préfet s'est fâché tout rouge en bon protecteur du bien commun et a interdit les usages agricoles de l'eau. Du coup, les agriculteurs n'arrosent plus, en bons citoyens respectueux de la loi...

Ah merde. En fait, si, ils continuent. Ils doivent évoluer dans une autre dimension soumise à d'autres règles et où l'eau est une ressource inépuisable, disponible à volonté, un peu comme en Uruguay. Bref, je ne ferai pas l'étonné, je commence à avoir une certaine expérience de ce misérable jeu de dupes qui nous emmène au devant de graves problèmes.

En attendant l'inexorable catastrophe que nos "élites" sauront une fois encore gérer comme des chefs, je continue d'aller à la pêche. Las de poinçonner du museau d'alevins, j'ai décidé de relever un petit peu la taille des leurres que j'utilise. Une Veltic numéro 3 semble me donner raison pendant la première micro session de la journée !!!

Pour le second arrêt de la journée, en pleine fournaise, j'ai tenté le bass en finesse au Little Spider. Aie. Visiblement augmenter le volume des leurres proposés ne fait pas grossir les poissons du spot.

Je ne décroche qu'un bass au moment de repartir mais en tout cas, mon Little Spider a convaincu les perchettes locales. Un poil déçu, je m'ocroie malgré la fatigue engendrée par la chaleur un dernier quart d'heure au bord de l'eau. Et là, comme par magie...

En faisant buzzer en surface ce "soft swimbait" de très bonne facture (qui semble être le sosie chinois bon marché d'un leurre souple japonais, dont le prénom est Spark et le nom de famille Shad) je prends enfin un bass, certes pas énorme mais en cumulant à peine une heure de pêche, marche à pied comprise, dans ma journée, je m'en contente avec joie. D'autant plus que ces prochaines semaines seront sans doute peu propices à des parties de pêche triomphales. Au moins dans mon terroir sinistré, je veux dire...