Longtemps un public plutôt citadin a cru de bonne fois que la Créature du Marais n'était autre que Pierre Palmade sortant au petit matin d'un sauna coquin de la rue du Roi de Sicile. C'est une erreur affreuse. Une méprise effroyable flirtant avec la diffamation même. Car la créature dont il est question est un avatar verdâtre assez gluant mais doté d'une force surhumaine lui permettant de palmer de Coulon à la Sotterie sans tout à fait se démettre la hanche. On raconte qu'il serait à l'origine un opposant notoire à la politique agricole commune et qu'il aurait été victime d'un attentat terroriste commis par un groupe criminel intouchable se situant entre le groupe Wagner pour le côté empathique et la N'Drangheta pour l'aspect transparence. Lors de ce lâche forfait, l'infortuné intoxiqué par les vapeurs du mélange de Round UP et de lisier soulevé par l'explosion d'un pot de Gulp saboté se serait mué en cette étrange créature. Mais bon, à part le gérant du camping des Mouettes avinées de Bretignolles, qui peut croire à cette histoire ?
Pour conclure ces trois jours, j'ai dû me débrouiller puisque privé de l'expertise du Bourreau de la Boutonne retenu en otage par les prochaines vedettes de 30 millions d'amis s'ils se décident enfin à diffuser du catch animalier pour booster leur audience. C'est donc en solitaire, comme Asselineau à son université d'été, que j'ai commencé au milieu d'un concours de barbouilleurs du dimanche repoussant le chromatique dans un espace de terreur inédit qui aurait plu à Lovecraft sous LSD, en cassant sur un bass surprise. Damnation & retenue sur salaire !!! Rien ne me sera donc épargné dans cette vallée de larmes, bordel !!? Furieux, je pousse d'un seul mouvement vers une berge que nous parlons de pêcher à chaque fois que nous passons devant depuis des années sans jamais le faire évidemment.
A tort manifestement étant donné que malgré la météo venteuse peu favorable au lancé pendulaire précis et discret sur la feuille de nénuphars visée, il y a un peu de bass à prendre.
J'ai même ressorti pour l'occasion du Hazedong qui dormait depuis une éternité dans la réserve. Hélas, le pic d'activité n'a pas duré. J'ai eu beau insister comme un gros lourd pendant deux interminables heures sous un soleil de plomb ayant chassé les nuages du matin, je me suis contenté de louper comme un cake des touches de kikis. Voilà, j'en suis arrivé au termes de ces trois jours de congés bien vite, trop vite passés. Place désormais à l'ordinaire du pinsage au Tanta en pédiluve naturel. Youpiiii...



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